Analyse de Lise de Victor Hugo
Rapports de Stage : Analyse de Lise de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tux34 • 7 Décembre 2013 • 724 Mots (3 Pages) • 38 575 Vues
Dans ce texte Victor Hugo parle de son enfance et de son premier amour, une femme visiblement plus âgée que lui « J'avais douze ans, elle en avait bien seize » (vers 1). C'est le poète adulte qui parle car il utilise les temps du passé « Elle était » (vers 2) « J'étais » (vers 21). Cet amour, n'était visiblement pas réciproque et même si le poète prétend qu' « elle m'aimait »(vers 11), on apprend plus loin dans le poème que la jeune fille disait de lui « c'est un enfant ! » (vers 31). Cependant c'est une expérience enrichissante pour Victor Hugo qui « lui faisais des questions sans cesse »(vers 15) et il n'a aucun regret de l'avoir connu car les jeunes amours sont pour lui « l'aube et le matin du coeur »(vers 38) et font ressentir des « extases inouïes ! » (vers 39). De cette Lise, nous n'avons qu'une approximation de son âge « elle en avait bien » (vers 1), sans certitudes. Au vers 2 et 14 nous ne savons pas si le terme utilisé et un terme enfantin ou si Lise est réellement grande. Elle n'a pas d'apparence. Le vers 13 nous confirme l'aspect enfantin et l'univers des contes et des personnages que sont les « ange,fée et princesse » de littérature enfantins. Son attitude est vite décrite au vers 17,18 puis au vers 31. Ce poème pourrait néanmoins se découper comme tel :
La strophe 1 pourrait s'appeler « les travaux d'approches ». Le vers « Pour lui parler le soir plus à mon aise est répété deux fois en vers 3 et en vers 6 et signifie le désir de l'approche physique qu'avait le jeune garçon.
La strophe 2 pourrait s'intituler « mélancolie et nostalgie ». Le poète exprime ses sentiments et est nostalgique « jadis » (vers 9 et 10) du printemps et des amours, comme le suggèrent les points d'interrogation. Ses deux questions n'attendent pas de réponses. Plus vieux qu'avant et moins vieux que demain, il déplore le temps qui passe, en atteste les deux points d'exclamation « Que de printemps passés avec leur fleurs ! Que de feux morts, et que de tombes closes ! » (vers 7-8). Les « cœurs (vers 9)» et les « roses »(vers 10) sont utilisés pour parler de l'amour et du temps. Dans ses souvenirs leur amour était réciproque « Elle m'aimait. Je l'aimais » (vers 11), en tout cas c'est ainsi qu'il l'a vécu . Hugo fait appel à notre odorat et notre vue et désigne comme « deux parfums, deux rayons » le duo qu'il formait... L'enjambement « Nous étions/ Deux purs enfants... » contribue à rendre cette strophe nostalgique en la ralentissant.
La strophe 3 pourrait se nommer « une attitude amoureuse et enfantine ». Le jeune homme est en demande d'entendre la voix de l'autre « Je lui faisais des questions sans cesse » (vers 15) et il la reçoit même si par moments « elle évitait », « craintive », c'est la raison de son évitement selon le poète.
La strophe 4 pourrait prendre le nom de « jeu de séduction et parade amoureuse ». Le poète raconte comment il cherchait à l'impressionner. Les verbes « j'étalais »(vers 19), « J'étais »(vers 21), « Je lui montrais »(vers 22) , « Je bravais »(vers 23) et « Je lui disais »(vers 24) montrent qu'il veut se montrer sous
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