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Analyse linéaire, Madame de sévigné lettre à Pomponne

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Par   •  6 Mai 2022  •  Analyse sectorielle  •  726 Mots (3 Pages)  •  6 474 Vues

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Explication linéaire texte 1 Madame de Sévigné, lettre à pomponne

Dans un premier mouvement, de la ligne 1 à 5, nous retrouvons l’entrée en matière (Titre : l’entrée en matière)

1 ère phrase (ligne 1-2) :<<Il faut que je vous conte une petite historiette >>, elle sert d’entrée en matière avec <<je>> et parle au seigneur de Pomponne <<vous>> et indique dès la première ligne la raison pour laquelle elle lui écrit. Elle insiste sur la légèreté de l’histoire avec <<historiette>>. Cependant, la tournure impersonnelle <<il faut>> montre l’importance + proposition subordonnée relative <<qui est très vraie>> → insistance sur l’aspect véridique.

2ème phrase (ligne 2-4) : <<comme il s'y faut prendre >> et <<lui apprendre>>, avec ces expressions là, on dirait que le Roi apprend juste une simple technique, madame de Sévigné juge le Roi <<Le Roi se mêle…>>. De plus, elle utilise <<depuis peu ..>> indication temporelle qui montre son amateurisme

3ème phrase (ligne 4-5) :Il fit l’autre jour un petit madrigal, que lui-même ne trouva pas trop joli L’adjectif épithète “petit” insiste sur l’insignifiance ou le peu d’importance du poème que le Roi a écrit. De plus <<pas trop joli>> est une litote qui signifie en réalité “médiocre”.

Mouvement 2

4ème phrase et 5ème phrase (ligne 5-9) : <<Un matin>> → indication temporelle à nouveau qui montre bien que l’auteure se positionne en tant que chroniqueur. Discours direct → rend la scène plus vivante. “je vous prie” est mis en incise → atténue l’ordre que le Roi donne avec l’impératif “lisez”. Par ailleurs, c’est un choix délibéré du Roi d'utiliser les adjectifs “petits”, “impertinents” pour diriger la pensée du maréchal. Le fait qu’il cite le maréchal Grammont est une flatterie puisqu’il s’adresse directement à lui alors qu’il n’est qu’un courtisan parmi tant d’autres. Le Roi lui demande son avis, c’est donc une double flatterie.

6ème phrase (ligne 9-11) : Il va bien sûr dans le sens du Roi. Il utilise aussi le superlatif / hyperbole avec “le plus sot et le plus ridicule que j’ai jamais lu”, le “jamais” insiste sur la médiocrité. De plus l’adverbe “divinement” qui flatte bien sûr le Roi, le compare à Dieu.

Le piège se referme sur le maréchal Gramond après avoir lu le madrigal. Il passe pour un très bon courtisan avec ces flatteries

7ème phrase à partir de “le Roi se mit à rire” : Il rit, c’est une réaction naturelle du Roi et il poursuit son plaisir avec “n’est il pas vrai que celui qui l’a fait est bien fat”. C’est une question interro-négative rhétorique. Le Maréchal s’engouffre dans le piège du Roi. “il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom”, on ne peut pas trouver mieux que le Roi, le Roi dit tout le temps vrai. Dans “N’est il pas vrai que celui qui l’a écrit est bien fat…”, on passe à la critique de l’auteur et pas le madrigal. Puis le Roi révèle que l’auteur est lui-même, tout l’intérêt

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