Analyse de texte "Le poète s'en va dans les champs"
Commentaire de texte : Analyse de texte "Le poète s'en va dans les champs". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chao_s • 24 Février 2021 • Commentaire de texte • 343 Mots (2 Pages) • 8 559 Vues
« Le poète s'en va dans les champs » est un poème apparu dans le recueil Les Contemplations, livre I, dans la section Aurore, publié en avril 1856 mais date de juin 1831 crée Victor Hugo qui est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français. Les Contemplation se divise en deux parties : autrefois et aujourd'hui. La mort de Léopoldine, fille de Victor Hugo, trace la frontière entre ces deux mondes. Il s’agit d’un poème non strophique composé de vingt alexandrins à rimes plates.
Dans le poème, le vers 1 et 2 s'agit d'une introduction du personnage principal : le poète romantique fait allusion au personnage d'Orphée, qui arrive à captiver les animaux et à soumettre la Nature à sa volonté ( vers 6-7 « les petites fleurs bleues, Prennent, pour l’accueillir agitant leurs bouquets »). le verbe utilisait « s'en va » (vers 1) fait sous-entendre qu'il était obligé de partir et trouver un endroit calme et paisible ou explore à la découverte.
Ensuite, on voit que Victor Hugo personnifie la Nature comme un être animée et l'énumère par différentes formes : « fleurs », « rubis », « paons », fleurs d'or », « fleurs bleues », « bouquets », « arbres », « ifs », « les tilleuls », « les érables », « les saules », « les chênes ». Il essaye aussi de l'humaniser par la mise en valeur d’éléments physiques propres aux êtres humains et non pas aux végétaux. On peut voir, au vers 9, que le substantif « belles » ou encore au vers 13 avec « vieillards » et au vers 14 avec « ridés ».
Enfin, Il montre la nature possédant une forme d’intelligence qui lui permettrait de distinguer le poète parmi les autres et l’accueillir comme si il faisait parti de leur famille « Tiens ! C'est notre amoureux qui passe » (vers 10). Il y a l’apparition du champs lexical de la confusion : « confuses voix » pour montrer le nombre de fleurs qui parlent en même temps pour l’accueillir. Et enfin, il y a aussi l'utilisation du verbe courber « courbent jusqu'à terre leur têtes » ( vers 17-18) pour montrer le respect qu'à la nature pour le poète, et ce forme de respect affirme l'allusion du poète à Orphée.
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