Analyse de pratique en unité de soin de gérontologie
Thèse : Analyse de pratique en unité de soin de gérontologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mlklctp • 21 Avril 2021 • Thèse • 1 306 Mots (6 Pages) • 471 Vues
Description du contexte
J’ai effectué mon stage dans une unité de soin de gérontologie. Dans cette unité nous retrouvons des personnes avec des démences, des troubles du comportements, la maladie d’Alzheimer, ... J’ai eu à effectuer des soins auprès d’une résidente qu’on appellera Mme J. Cette résidente ne faisait pas partie des trois résidents que j’avais à ma charge. Je mettrais en évidence dans un premier temps son identité et dans un second temps la problématique rencontrée.
Mme J patiente âgé de 79 ans (née le 04/07/1941) a été hospitalisée en Juin 2018 en gériatrie. Admise dans l’unité de soins de long séjour pour :
• Les symptômes psychologiques et comportementaux de la démence mixte et impossibilité de maintien à domicile.
• Troubles cognitifs (maladie D’Alzheimer) et troubles du comportement à type inversion du cycle nycthéméral.
Mme J a une chambre seule. Ses troubles du comportement se manifestent souvent par des cris et des agitations. Auquel se greffe une perte d’autonomie dans les activités de la vie quotidienne : lors de la toilette il y’a une nécessité d’aide partielle. Lors des repas elle est en incapacité de se servir toute seule car l’organisation n’est pas possible, mais parfois mange seule elle passe ses journées en fauteuil car ne plus marcher. Du fait d’une fracture du col fémoral gauche, car elle a présenté en 2018 une chute de sa hauteur avec un traumatisme de la hanche gauche. Mme J est mise au fauteuil parfois en journée ou alité au lit avec une contention (barrière et sécuridrap).
C'était ma deuxième semaine de stage en gérontologie. Je commençais ma semaine en étant du matin. Étant donné que c’était ma deuxième semaine, j’étais avec les aides-soignantes. D’une part pour me familiariser avec le lieu et prendre mes marques, et d’une autre pour valider ma compétence 3. C’est ainsi que je commence mon service à 7h. Après les transmissions à 7h30, c’est le moment de la distribution des repas. Alors pendant que mes collègues servent le petit-déjeuner d’un résident à côté de Mme J, je les devance pour voir si Mme J est réveillée. Je frappe à la porte avant d’entrer et je constate que Mme J est réveillée. Alors je m’approche d’elle, et je lui demande si elle veut bien prendre son petit-déjeuner et que j’ouvre le store de sa fenêtre. Je répète à 3 reprises car je n’ai pas de réponses de sa part, et elle me répond “oui” en criant. Alors je prépare son petit-déjeuner. Mme J était a un régime de texture liquide soit : blédine dans du lait et de l’eau gélifiée. L’équipe soignante me précise que c’est une dame qui tendance à jeter les choses, donc qu’il faut que je fasse attention. Plateaux préparer, je prends son plateau et une serviette pour l’aider à prendre son repas.
En entrant dans la chambre de Mme J, j'appréhendais ses cris et son agitation. Ce comportement générait en moi de la peur. Cela se manifestait d’une part par le fait que je me tenais à environ 1 mètre d’elle debout quand je lui donnais à manger, l’expression faciale du moins mon regard malgré le port du masque était absent car je ne la regardais pas dans les yeux mais elle si. Et à la fin du repas, son regard n’était plus présent.
Pendant la distribution du repas, j’avais conscience que mon attitude était mauvaise, pas favorable au soin. Alors, j’essayais de me rapprocher d’elle petit à petit, mais ses cris faisaient en sorte que je tremble car j’essayais de les anticiper. Mais je n’y arrivais pas car ils me surprennaient à chaque fois.
C’est ainsi que j’ai terminé l’aide au repas. J’en ai parlé aux collègues après, de ma difficulté à divulguer ce soin. Ils ont dit qu’ils n’allaient pas me mettre en difficulté et que je n’aurais plus à m’occuperais plus d’elle. Alors, le lendemain, avant la distribution du repas
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