Alcools /Apollinaire

Le recueil Alcools peut être lu comme une autobiographie grâce aux indications sur sa vie, son rapport aux femmes et l’utilisation des pronoms personnels « je » et « tu » dans ses textes.

Premièrement, en s’appuyant sur les différents et variés sous-ensembles du recueil Alcools, on peut relever quelques évènements de la vie d’Apollinaire. Tout d’abord on observe la section « A la santé ». En effet, cette section est consacrée à la période que l’auteur a passé en prison à cause d’un malentendu qui l’a accusé d’avoir volé une statuette Au Louvre. Ensuite, une deuxième section que l’on peut observer dans ce grand recueil, fruit d’une quinzaine d’années de travail, est la section « Rhénanes ». Cet ensemble de poèmes repose cette fois sur le voyage d’Apollinaire en Allemagne, et plus précisément, comme dit par le titre, en Rhénanie. Pour conclure, les évènements de la vie de l’auteur traités dans le recueil, nous font penser à Alcools comme une autobiographie.

Deuxièmement, dans ce recueil, Apollinaire exprime son rapport aux femmes et utilise les pronoms personnels « je » et « tu » pour parler de lui-même. En premier lieu, son rapport avec Annie est décrit dans les textes du sous-ensemble du recueil « La Chanson du Mal-Aimé » ou encore dans le poème « Annie ». Dans cette section il décrit en effet son malheureux rapport avec Annie Playden, femme qu’il rencontra pendant sa carrière de précepteur au service de la vicomtesse allemande Élinor de Milhau. Puis, Guillaume Apollinaire utilise certains pronoms personnels nous donnant l’impression de parler à nous, les lecteurs, mais qui se révèlent parler de l’auteur même. On a l’exemple du célèbre premier vers « A la fin tu es las de ce monde ancien » du premier poème du recueil « Zone », montant la volonté de rompre avec le passé. A cet exemple on peut rajouter celui de la double utilisation du pronom « je » dans le vers « j’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom », exemple qui nous montre explicitement son expérience personnelle dans les rues de Paris. Pour finir, Alcools est vu comme un recueil autobiographique d’après son malheureux rapport avec Annie Playden et l’utilisation de la part d’Apollinaire de pronoms personnels.

...