Alcools, Apollinaire

Apollinaire Alcool

        Alcool a été écrit entre 1898 et 1913, c’est le recueil majeur de Guillaume Apollinaire un écrivain dont les mouvements sont le surréalisme, le symbolisme, l’Esprit nouveau et le Cubisme. Ce fut l’un des premiers a poursuivre ces mouvements.

        Mais son recueils Alcools et d’une part de la poésie lyrique traditionnelle car il parle de religion et de mythologie mais d’autre part ses textes sont modernes car il fait preuve d’un esprit nouveau c’est-à-dire qu’il parle du monde contemporain, en évoquant le quotidien ou encore la ville industrielle. Mais c’est également un recueil surréalistes car dans celui-ci, Apollinaire n’a pas utilisé de ponctuation.

        Les poèmes sont triés en différentes thématiques et non par ordre chronologique.

Car le recueil commence par le poème « Zone », même si se fut le dernier écrit par Apollinaire. Mais si ce poème a été placé en premier c’est pour montrer que son œuvre est moderne.  

        Nous remarquons également que dans le recueil Alcool il y a une grande diversité de poèmes qui aborde des thèmes diverses. Donc certain le critique de « fourre-tout », mais par cette diversité Apollinaire voulait être à l’image des peinture cubiste, car ces poèmes sont liés entre eux par le lyrisme, l’émotion et la fluidité car ils sont tous rédigés sans ponctuation.

        Parmi, les thématiques abordées, nous pouvons voir la section « Rhénanes » qui est inspiré d’un voyage d’Apollinaire en Allemagne, et de sa rencontre d’Annie Playden. Dans ce poème, il se réapproprie les mythes germaniques en parlant des fée de Rhin qu’il compare à Annie Playden car il se sent comme ensorceler par cette femme.

Dans la section « Marie », il parle de son amour pour le peintre Marie Laurencin.

Dans d’autre poème comme « Le pont Mirabeau » ou encore « La Chanson du Mal-Aimé », il écrit sur ses malheurs en amour.

        Apollinaire écrit également sur le temps qui passe, on peut le voir à travers le poème « Le pont Mirabeau »  car comme ce dernier se situe au dessus de la Seine et que le temps est comparé à l’eau qui coule au dessous. En effet, c’est une métaphore pour montrer qu’Apollinaire n’arrive pas à retenir le temps tout comme l’eau. On peut également voir le temps qui passe à travers les poèmes « Mai » et « Automne malade » qui parlent des saisons qui défilent.

        Le poète parle également beaucoup de l’Automne car pour lui c’est une saison de mélancolie comme nous pouvons le voir dans les poèmes « Automne » ou encore « Automne malade » et « Rhénanes d’automne ».  Dans le poème Automne malade, il dit au vers 17 à travers une métaphore « Toutes leurs larmes en automne feuille à feuilles », il dit encore « le vent de la forêt qui pleure », ici il personnifie le vent.

        Dans Alcool, nous retrouvons plusieurs poèmes qui parlent des mythes inspiré par la bible ou la mythologie, dans ces derniers, nous remarquons le temps n’est plus linéaire comme nous avons pu le voir avant mais il est cyclique comme dans les poèmes « nixes nicettes » ou « Automne malade » ou dans le poème « Nuit Rhénane » qui parle des légendes allemandes et des mythes germaniques.

        Un des thème abordé par Apollinaire est celui du voyage, nous pouvons le voir dans les poèmes, « Le voyageur » ou encore « Hôtel » mais surtout dans « Zone » car le poète s’imagine voyager dans toute les villes européennes.

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