ADM 1015
Dissertation : ADM 1015. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar etudes1000 • 19 Octobre 2015 • Dissertation • 2 306 Mots (10 Pages) • 2 413 Vues
Question 1
Définition des concepts
Un processus d’affaires est défini, selon Devenport, comme un ensemble structuré d’activités et de tâches dont l’objectif est de produire un extrant spécifique, soit un produit ou un service.[1] Il s’agit donc d’une collection de transactions d’affaires entre partenaires d’affaires ou d’une collection d’activités internes d’une entreprise. En d’autres mots, on peut définir un processus d’affaires comme un ensemble d’activités générant de la valeur aux clients. Une entreprise met donc en place une stratégie, une philosophie de gestion, une approche, une technologie ou une technique dans la gestion d’un processus d’affaires. Cela permet à l’entreprise d’accroître l’agilité de ses affaires, d’augmenter la visibilité des processus, d’améliorer la performance et d’augmenter la constance.[2]
Les pratiques d’affaires sont mises en place afin d’amener une entreprise à une performance supérieure. Il s’agit des meilleures orientations adoptées par l’entreprise afin de leur permettre d’exceller. L’adoption de pratiques d’affaires par une entreprise seront directement reliées au rendement d’une entreprise.
Les activités d’affaires sont des gestes posés quotidiennement par une entreprise, autant par les gestionnaires, les cadres et les employés. Une activité d’affaires se déroule entre l’entreprise, les employés, les fournisseurs et les clients. Ce sont des gestes qui définissent la relation qui existe entre le client et l’entreprise. Tel que définit dans l’article de Normand Turgeon; Les activités d’affaires sont les efforts visibles fournis par l’organisation dans son marché.[3]
Différence entre les concepts
Le processus d’affaires est en quelques sorte l’idée de base qui permet de mettre sur pied la pratique et l’activité d’affaires. À partir de cela, on peut mettre en place la pratique d’affaires. Cette dernière est un travail de gestion, permettant d’inculquer à tous les employés de l’entreprise les orientations adoptées comparativement à une activtié d’affaires. L’activité d’affaires, quant à elle, est un geste qui est posé par les employés de l’entreprise. Le geste aura une répercussion directe sur les clients, les fournisseurs et même entre les employés.
Application des concepts dans la gestion des ressources humaines
L’exemple de St-Hubert BBQ, qu’on retrouve dans l’ouvrage de la théorie des affaires de monsieur Turgeon[4], donne un bon aperçu d’un processus d’affaires à succès. En effet, l’entreprise a été la première au Canada à mettre en place un système de livraison gratuite à domicile ou encore d’introduire en premier l’interdiction de fumer dans ses établissements. Il s’agit d’une entreprise qui a su se tailler un place sur le marché, se démarquer des autres entreprises et d’anticiper les besoins des clients en augmentant la variété dans les gammes de produits et de services offerts par l’entreprise. On peut dire que l’entreprise a réussit à adapter les caractéristiques des produits et des services aux besoins des consommateurs avec ses produits offerts en épiceries ou par la création des St-Hubert Express pour se lancer dans la restauration rapide.
L’article concernant la Société des alcools du Québec[5], démontre bien les pratiques d’affaires de l’entreprise. Le président de l’entrprise mentionne que ce sont la passion et la manière dont les employés entrent en relation avec la clientèle qui font en sorte que l’entrperise se distingue. Les ressources humaines font partie intégrante du plan stratégique de l’organisation. L’entreprise perçoit ses employés comme étant la source de son succès. Lorsqu’un employé est bien au sein d’une organisation, son rendement le démontre et permet à l’entreprise de bien se porter. Les décisions prises au sein de l’entreprise sont directement en lien avec les ressources humaines. On parle ici des questions qui touchent la formation, le rendement, la performance, la relève, etc. L’entreprise peremt à tous les employés de progrsser dans leur carrière. Il est ainsi plus facile pour l’employé de planifier sa carrière en fonction des besoins ou des occasions futures d’emplois dans son milieu de travail.
L’entreprise Cascades démontre bien l’application des activités d’affaires dans la gestion des ressources humaines.[6] Les valeurs de l’entreprise sont les six suivantes; le respect, le travail d’équipe, l’autonomie, la capacité d’adaptation, l’initiative et la communication. L’entreprise organise par exemple des activités sportives familiales, contribue à un programme d’aide aux employés et soutient différentes causes sociales. Cascades verse des rentes de retraites en fonction de l’épargne accumulée par le salarié et en fonction de la rentabilité de l’entreprise. De cette manière, l’employé, tout comme l’employeur, se sent responsabilisé.
Question 2
Lien entre l’angle microscopique et l’adaption de la stratégie de GRH à l’environnement interne d’une organisation
On peut définitivement faire un lien entre l’angle microscopique et d’adoption de la stratégie de gestion des ressources humaines à l’environnement interne d’une organisation. L’angle microscopique sert à se poser des questions sur une organisation lors d’une étude de marché. Il est primordial de faire une recherche approfondie de l’organisation en question et c’est exactement ce que représente l’angle microscopique; qui est cette organisation? Quelles sont ses forces, ses faiblesses, ses habiletés, ses compétences distinctives, ses ressources? Comment réussir sur ce marché ?[7]
L’angle microscopique peut aider à la planification des ressources humaines au sein d’une organisation. Tout d’abord, il est important de déterminer les forces et les faiblesses qu’on retrouve au sein d’une entreprise quelconque. Lorsque cela est fait, on doit miser sur ses forces, s’assurer qu’elles restent ainsi. Si la force d’une entreprise est la compétence de ses employés, il faut que la personne qui s’occupe de la GRH s’assure que l’entreprise offre en retour une rémunération adaptée, de bonnes conditions de travail, des perspectives d’évolution, etc. De cette manière, l’organisation s’assure du bien-être de ses employés et ces derniers auront la volonté de travailler sainement. La GRH doit s’attarder aux faiblesses afin que l’entreprise se porte mieux. Une faiblesse, lorsque décelée, peut être améliorée par la suite. Si par exemple, les employés et la direction ne s’entendent pas sur un point précis, le rôle de la GRH est de servir de médiateur afin que chaque partie trouve son compte. Un employé qui est bien dans son travail donnera le meilleur rendement à l’entreprise, permettant ainsi à l’organisation de garder un avantage concurrentiel sur ses concurrents.
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