Stuppeur et tremblements arguments de lecture
Commentaire d'oeuvre : Stuppeur et tremblements arguments de lecture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leia.milani • 28 Novembre 2022 • Commentaire d'oeuvre • 1 103 Mots (5 Pages) • 1 053 Vues
L’oeuvre que j’ai décidé de vous présenter est Stupeur et tremblements. Elle a été écrite en 1999 par Amélie Nothombs une auteur contemporaine belge. Ce livre été récompensé de nombreux prix tel que le prix Goncourt. C’est un roman autobiographique dans lequel l’auteur fait part de son expérience (laborieuse) dans une grande entreprise nippone en tant qu’interprète. Le japon étant un pays qu’elle connait sur le bout des doigts puisqu’elle est la fille d’un ambassadeur.
• DECOUVERTE DU MONDE JAPONAIS QUI CONDUIT A UNE RÉFLEXION
J’ai choisi ce livre car dans un premier temps il m’a permis de découvrir les différences culturelles surtout dans le monde du travail japonais. Je vis en France depuis mon plus jeune age, malgré le fait que j’aime beaucoup voyager il y a des aspects tel que le monde du travail nippon que l’on ne peut pas concevoir ni comprendre tant que l’on ne le vit pas réellement avec les habitants.
Ce roman est intéressant car il permet de prendre conscience à quel point le travail au japon est difficile et à quel point la hiérarchie est primordiale pour les japonnais. L’existence de ses règles sociétales pesantes sont bien décrite par l’auteur :
• En effet des le titre ce trait est mis en avant : Dans le protocole impérial japonais, en présence de l'empereur les nippons devait manifester leur révérence avec stupeur et tremblements, Les nippons doivent faire de même avec leurs supérieurs.
• Au sein de l’entreprise il n’y a pas d’entraide, chaque collaborateur a ses propres missions qu’il doit mener seul à bout : au début du livre Amélie San a rédigé un rapport car son collègue était absent à propos d’une entreprise belge, car elle parle couramment leur langue , mais cet acte de soutien n’a pas été bien perçus par les nippons.
• Les conséquences sur les nippons sont également bien décrit par Amélie. Au Japon des gestes qui nous paraissent normal sont très mal-perçus comme le fait de se moucher ou transpirer. Elle met en avant que le fait de se suicidier est un acte honorable et que au contraire les gestes précédents sont humiliants :
“Entre le suicide et la transpiration, n'hésite pas. Verser son sang est aussi admirable que verser sa sueur est innommable. Si tu te donnes la mort, tu ne transpires plus jamais et ton angoisse sera finie pour l'éternité. “
Il y a une comparaison entre l'esprit occidental, libre de ses pensées, un peu brouillonne, où l'initiative paie. Et d'un autre côté, la pensée japonaise, où tout est question de respect de la hiérarchie, conventionné et réglé au quart de tour.
• EXPOSITION DES CONDITIONS DES FEMMES DANS CE PAYS = PASSAGE TOUCHANT
Les femmes nippones sont d’autant plus impacté par cette mentalité. Il y a un passage du livre m’a particulièrement frappé , à propos des conditions des femmes dans la société japonaise car c’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Notamment , lorsque Amélie san évoque ce que l’on exige des femmes nippones : “ Si tu ris tu ne seras pas distinguée. Si ton visage exprime un sentiment, tu es vulgaire. Si tu mentionnes l’existence d’un poil sur ton corps tu es immonde. Si tu manges avec plaisir, tu es une truie”.
On se
...