Sommes nous surinformés?
Dissertation : Sommes nous surinformés?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nani Bize • 5 Avril 2021 • Dissertation • 2 037 Mots (9 Pages) • 355 Vues
1°) Résumé
Sommes-nous surinformés ?
Toute la journée, nous sommes assaillis d’informations, provenant des équipements numériques et des médias traditionnels. Avons-nous plus de connaissances? Le romancier Rolf Dobelli dit que cela serait nocif à notre bien-être. Certaines informations sont inexactes. De plus les données considérables modifient 50 notre cerveau. Alors l’acquisition des connaissances a le risque d’être altérée.
Premièrement les informations peuvent déformer la réalité des faits. Elles sont parfois exagérées, amplifiées et font naître en nous des sentiments négatifs, comme l’angoisse. Cela impacte notre vie. Certaines personnes développent des idées fixes, 100 voire même une addiction car les nouvelles deviennent un besoin.
Deuxièmement, elles affectent le système nerveux central provoquant des dysfonctionnements cognitifs. Du fait d’une surexposition aux stimulations, nous classons ces infos en accord avec nos convictions au point de rejeter les idées différentes. En conséquence nous restons qu’avec des personnes ayant des 150 hypothèses similaires. Ainsi que deux magazines ont des points de vue différents, l’information n’est pas la même. Cela pourrait appauvrir notre réflexion, diminuer notre concentration et ce que l’on retient.
En définitive est-ce préférable d’être dans l’ignorance ? Afin d’être éclairés sur 200 les prises de décisions dans notre terre, nous devons connaitre les enjeux de nombreux sujets. Il est nécessaire de revenir à une information émise sans rivalité des journaux et de manière objective. Cela nous permettrait de gagner du temps et de recevoir un savoir de qualité.
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2°) Discussion
« Les informations sont mauvaises pour vous et arrêter de les lire vous rendras plus heureux. »
De nos jours, on s’aperçoit à quel point les informations bonnes ou mauvaises, impactent notre bien- être physique, mental et social. Cependant avec toutes les sollicitations des médias, difficile de s’en priver. De plus pour être adéquation avec notre société et notre époque peut-on rester désinformés ? De même cela nous permet-il d’être en congruence avec nous même ? D’une part on démontrera la relation entre recevoir moins d’informations et une meilleure qualité de vie, voire même du bonheur et de l’épanouissement. D’autre part nous prouverons également qu’être bien informé c’est aussi s’intégrer à la société et participer. C’est se connaître et connaître les autres.
En premier lieu on peut observer que ne pas savoir ce qui se passe, offre une tranquillité d’esprit et bien moins de peur et d’anxiété. En effet les médias nous inondent de faits divers violents se produisant autour de chez nous. Il y a aussi ces nombreuses catastrophes naturelles et ces accidents routiers, qui nous rappellent la fragilité de notre condition humaine. Ensuite, les tragédies du chômage, les fermetures d’usines, ou les problèmes de logements, nous touchent car éventuellement cela pourrait nous arriver. Toutes ces angoisses et ces tensions peuvent créer des maladies psychosomatiques malgré nous. En atteste de nos jours, le mal au dos, la dépression et diverses maladies digestives, de la peau et autres qui sont liées au stress et à la fatigue qui découle de ces nouvelles. De même, à cause de la surabondance d’informations certains d’entre nous peuvent devenir presque désagréables et manquer d’objectivité. A force de trop d’informations certaines personnes perdent leur esprit critique et sont dans le jugement. Ils présentent des biais cognitifs. Le biais de confirmation par exemple fait que la personne ne sera d’accord qu’avec des personnes qui ont les mêmes idées que lui. Non seulement il aura des difficultés à s’ouvrir à d’autres points de vue mais en plus, il y a un risque de se cloisonner et au pire d’isolement social. Par exemple, les conspirationnistes montrent les problèmes que posent ces biais avec les « fake news ». Ainsi des personnes deviennent paranoïaques, et voient des conspirations dans n’importe quelle information. De même qu’il est vrai que dans notre enfance nous étions malléables, les informations, en particulier le savoir, ont façonné notre personnalité positivement. Mais cette influence peut être aussi négative. En somme il est préférable de rester prudent sur ce que reçoit notre cerveau.
A vrai dire, être moins informés permet aussi d’avoir plus de temps et d’intérêt pour les autres. Avec plus de temps nous pouvons nous permettre d’être plus présent dans la vie communautaire. Etant moins parasités par ces nouvelles nous sommes dans la rencontre et la curiosité de l’autre. En d’autres termes nous communiquons plus. Nous sommes dans l’écoute, l’observation et l’expression de notre ressenti. En atteste l’architecture des villes et des villages, dans lesquels il y avait toujours une place, une église. C’était des lieux de rencontre et d’échanges avant l’apparition des médias du début du 19ème siècle. Les gens se connaissaient, il y avait moins de solitude et d’individualisme, en somme plus de proximité.
De surcroît grâce au temps gagné en ne regardant pas les informations, nous sommes plus disponibles pour les loisirs. Certaines personnes recommencent à cuisiner, à lire. D’autres se focalisent sur la régularité de pratique sportive et sont moins sédentaires. Et d’autres encore se réalisent en exerçant leur talents artistiques. De cette manière elles retirent de ces activités du bien être en améliorant leur santé.
Par ailleurs, avoir moins d’informations suscite moins de désir mais fait aussi que nous nous contentons et apprécions ce que nous avons par méconnaissance de la nouveauté. On pourrait s’autoriser à penser au thème de « l’imbécile heureux » abordé par voltaire dans l’un de ses contes « histoire d’un bon Ramin ». Par exemple il n’y a pas de frustration de ne pas être « à la mode » nous avons juste ce dont nous avons besoin, qu’il fasse chaud, froid ou qu’il pleuve. Pareillement nous ne chercherons pas à voyager se trouvant bien ou nous sommes, n’entendant pas parler de pays lointains alors nous n’avons pas le souhait de les connaitre. A tel point que nous nous émerveillons de ce qu’il y a simplement autour de nous : un sourire, la nature, un bon repas…
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