Rapport de stage
Rapport de stage : Rapport de stage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rachel2313 • 4 Décembre 2015 • Rapport de stage • 3 027 Mots (13 Pages) • 689 Vues
I) L’école
Lors de mon premier stage, j’ai été accueillie par l’école Laurier Senior High School, située à Laval. Celle-ci fait partie de la commission scolaire Sir Wilfrid Laurier et a récemment déménagée dans un nouvel immeuble ou elle cohabite avec Laval Liberty High School. Chaque jour, l’établissement accueille plus de 1500 élèves.
Mon école de stage encourage fortement les élèves à s’impliquer dans la société et à se dépasser, tant au niveau académique, personnel que sportif. En effet, en plus des différentes concentrations offertes (arts, chimie, sport, etc.), celle-ci offre plusieurs programmes enrichis, tels qu’anglais, français, mathématiques et sciences. De plus, qu’il soit question d’organiser une partie de hockey en hommage à un ancien élève décédé, ou encore des quelques repas-bénéfice pour le cancer du sein, j’ai pu observer à plusieurs occasions les efforts déployés par le personnel afin de promouvoir l’implication sociale auprès de ses élèves.
D’ailleurs, afin de promouvoir l’égalité et le respect, Laurier Senior High School a décidé il y a quelques années d’imposer un code de couleur (noir et blanc) à ses élèves. En effet, tel que mentionné à plusieurs reprises lors d’un conseil d’établissement, le code de couleur permet non seulement une sécurité accrue, car il permet d’identifier les élèves, mais il réduit aussi le fossé entre les classes sociales. De plus, afin de favoriser un sentiment d’appartenance envers leur école, des chandails arborant le logo de celle-ci sont permis.
II) L’enseignement observé
Mon enseignant associé, Daniel Desrosiers, est un homme très cultivé qui s’intéresse à une multitude de sujets. Il enseigne actuellement le français langue seconde (FL2) à quatre groupes; trois de cinquième secondaire enrichi et un de troisième secondaire régulier. Il agrémente ses cours d’anecdotes et de faits divers, rendant son enseignement stimulant et intéressant pour les élèves. D’ailleurs, celui-ci suscite la participation des apprenants dès le début de chaque cour. En effet, avant de commencer la classe, M. Desrosiers pige au hasard quatre élèves qui doivent annoncer leur «nouvelle du jour». Cette routine est très appréciée par les élèves, qui participent activement à cette activité brise-glace. De plus, l’enseignant interagit énormément avec ceux-ci. Il n’hésite pas à utiliser le tableau interactif, qui lui permet d’illustrer aisément ses propos à l’aide d’un dessin, d’une image ou d’une carte recherchée sur internet. D’ailleurs, il projette régulièrement les exercices sur celui-ci, encourageant les apprenants à venir inscrire les réponses au tableau.
Lors de mes huit jours de stage, j’ai eu l’occasion d’assister à plusieurs types d’activités, allant de la lecture du roman 1984, de George Orwell, aux exercices de grammaire, en passant par diverses discussions de groupe autour d’un texte. D’ailleurs, j’ai remarqué que mon enseignant associé priorise les discussions, car elles favorisent les interactions chez les élèves. En effet, il affirme ajuster le contenu de son cour s’il dénote chez les apprenants une volonté de discuter et de s’exprimer. D’autre part, l’enseignant soutient que les élèves éprouvent de la difficulté en compréhension de lecture. Il consacre donc une grande part du temps de classe au travail de celle-ci. Chaises de plage et coussins sur les rebords de fenêtre, M. Desrosiers a aménagé des «coins lecture» dans sa classe afin de permettre aux apprenants d’être confortables et d’agrémenter les activités de lecture.
Mon enseignant associé mentionne qu’il fait rarement de la discipline. En effet, il soutient qu’un enseignant doit établir un lien de confiance et de respect avec ses élèves dès le début de l’année. Par la suite, la gestion de classe en vient à se faire par elle-même. D’ailleurs, j’ai constaté qu’il tolère les cellulaires, et tourne même leur utilisation à son avantage, en encourageant les apprenants à les considérer comme outil de travail, au même titre qu’un dictionnaire. Évidemment, malgré l’ambiance conviviale de sa classe, il lui est arrivé de devoir rencontrer quelques élèves se présentant répétitivement en classe en retard, ou encore d’intervenir lorsqu’un élève devient plus turbulent, mais le tout se déroule généralement dans le calme et le respect.
D’après mes observations, M. Desrosiers applique instinctivement les trois phases de l’enseignement stratégique. Il accorde effectivement une grande importance à la phase de préparation, il tente ainsi d’éveiller la curiosité des élèves. Par exemple, avant de lire un texte, il commence par demander aux élèves ce qu’ils connaissent sur le sujet, faire des liens avec leurs connaissances antérieures et présenter les mots difficiles. Par la suite, les élèves passent par la phase de réalisation, ou ils effectuent le travail demandé, soit en groupe ou individuellement. Finalement vient la phase d’intégration. Lors de celle-ci, M. Desrosiers fait une rétroaction de l’activité. C’est souvent lors de cette phase qu’une discussion est amorcée. En effet, comme les élèves sont généralement moins concentrés vers la fin de la période, l’enseignant en profite pour discuter de ce qu’ils ont appris, ou encore de leurs impressions et opinions sur le sujet.
Daniel Desrosiers affirme qu’il considère le programme du Ministre de l’Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS) lorsqu’il planifie ses cours. Ainsi, il tire la majorité de ses activités des manuels «Point.com» et «Transmission», tous deux approuvés par le MELS. Étant enseignant depuis plusieurs années, il avoue qu’avec le temps, il improvise davantage qu’il ne prépare ses cours. Bien sûr, M. Desrosiers déconseille fortement cette habitude pour un nouvel enseignant et insiste sur l’importance d’élaborer un «plan B» avant de rentrer en classe. Par ailleurs, il s’inspire actuellement du roman 1984 pour orienter son enseignement, utilisant les thèmes reliés aux sociétés dystopiques afin d’animer activités et discussions. À plusieurs reprises, j’ai été témoin de discussions entre mon enseignant associé et ses collèges de département au sujet de la progression des apprentissages et de la matière à voir selon le niveau. De ce que je peux en conclure, les thèmes étudiés sont à la discrétion de l’enseignant, à condition d’y intégrer les notions préalables.
III) Les élèves
D’après
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