Rémission totale ou partielle, devant Dieu, de la peine temporelle due pour les péchés déjà pardonnés.

Ce roman est il uniquement le récit d’une désillusion ?

INTRO

Le roman fait ses débuts au XIIème. Il peut se définir comme un genre narratif en prose conditionné au fil du temps par les protagonistes qui le narre. Anthony Palou écrivain du 20ème siècle fait paraître son récit Fruits et Légumes en 2010. Entre dérision et nostalgie cette chronique social et familiale retrace les années 70 ou Anthony Palou à travers l'insouciance de sa jeunesse évoquait la “dynastie fruitière” aux halles de Quimper et sa fuite de l’Espagne vers la France. Également connu pour son roman Camille, prix Décembre, Anthony Palou mêle humour et  lucidité à travers ses textes. Il gagnera en 2011, deux Magots pour son Roman Fruits et légumes.

Il s’agira ici de montrer que ce roman n’est pas seulement le récit d’une désillusion. Nous aborderons dans un premier temps la part de désillusion à travers les gens qui l’entourent, le récit d’un échec et un destin attrait à la mort. Dans un second temps nous montrerons que malgré la désillusion certains éléments comme le réalisme de son époque, la critique de la société ou encore ses aventures familiales que ce n’est pas uniquement le récit d’une désillusion.

        Tout d’abord, ce roman est le récit d’une désillusion à travers les gens qui l’entourent. En effet tout au long du roman on ne trouve pas un seul chapitre qui ne comporte d'événement  négatif. Dans le chapitre 1, Il y a le meurtre de Sofinco, on trouve dans le chapitre 2, l’attaque cardiaque de Marcel à l'âge de 67 ans “Marcel hissa directement les voiles”(ch.2 pt2), dans le chapitre 3 c’est le décès du curé… De plus on découvre au fur et à mesure du récit que le narrateur n’est plus vraiment fasciné par Marie, en effet lors de son voyage en Espagne a ses côtés il dit “Je la trouvais ni moche ni belle”(...)pt puis…

De plus pendant le chapitre 1 partie 4, lorsqu’il tue le chien Sofinco en voiture, sa mère décide de dire que c'était la faute du père car il n'avait pas enclenché le freins a main je cite: “un  soir lorsque je desserrai, inconscient, le frein à main et écrasait, alangui dans le caniveau, Sofinco.” et “Ma mère accusa mon père de n’avoir serré le freins à main.

I.OUI →  récit d’une désillusion

Désillusion des gens qui l’entourent:

Il n’y a pas un seul chapitre sans événement Négatif +donner exemple VV

Pas vraiment love de Marie / Père déçus

+Modèle

maladie → assigné à la résidence (5-2) VV

1ère remise en question de l’héro (1-4)

Meurtre de Sofinco (chein)→ culpabilité sur le Père mais fils

        Mais ce n’est pas seulement la désillusion des ge,s qui l’entourent mais en particulier le récit d’un échec, le siens. Tout d’abord il n’accomplit pas sa destinées et ne suit alors pas la reproduction social de la tradition de primeur. En effet on découvre à la fin du roman: “ Après six mois de beaux-Arts, je devins peintre du dimanche qui peignait aussi le lundi.” (ch14 pt7)

On découvre également à travers le roman que le personnage est très malade et va en conséquence être assigné à la résidence dans la deuxième partie du chapitre 5: “faibles et fatigué, je fus pris aux bronches et aux poumons par l’asthme et des pleurésies chroniques”

De plus tout au long du récit son échec personnel est dépeint. A commencé par l’incendie aux Halles qu’il compare à la chute du Titanic:  “La nuit du 27 aout 1976, cette nuit où brûlèrent les halles de Quimper, fut notre Titanic”. Cela entraîne alors l'échec du commerce qui va le mené à la dépression (citation). Suite à l’incident, il va alors se retrouver sans argents et va faire hypothéquer sa maison ainsi les huissiers sonnent chez lui et il se retrouve sans aucuns meuble. Il est ensuite touché gravement par sa maladie et va faire un AVC ce qui va le conduire à devoir vivre en chaise roulante. C’est alors que le début de la descente vers les enfers commence avec les champ lexical du désespoir et de la déchéance: “pétrifié”, “dépression”, “horrible”, “aucune chance”, “désespoir”, “s'enfonçait”.

De lui même: récit d’un échec

Devient peintre et pas marchant

Marchand de père en fils (tradition) (3-1) reproduction sociale / fierté

incendie → chute du commerce → dépression -> plus d’argent > huissiers -> plus de meubles -> AVC -> chaise roulante

Incendie aux halles (11-2)

Début descente  vers enfer, déchéance → “pétrifié” (3)

                                → “dépression..” (12-2) “aucune chance” “s'enfonçait”

Parle beaucoup vieilles voitures

        Enfin le récit de sa désillusion se traduit également pas son dégoût de la vie et son attrait à la mort. En effet il ne peut échapper à son destin. Tout d’abord il évoque de nombreuse fois au cours de son récit sa maladie ce qui le rend très nostalgique je cite:”nostalgie infini”, “passé tout coloré” il évoque également le rêve: “reve mallorquin”, “un rêve inexplicable”. Cette nostalgie traduit également son attirance à la mort et au suicide dont il exprime ses regrets au long du récit. Cela explique d’autant plus le fait qu’il n’aime rien, ni les études ,ni Marie, ni l’Espagne.

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