Question sur le corpus - Jean-Jacques Rousseau ; Honoré de Balzac ; André Malraux
Dissertation : Question sur le corpus - Jean-Jacques Rousseau ; Honoré de Balzac ; André Malraux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elora G-D • 23 Avril 2018 • Dissertation • 760 Mots (4 Pages) • 1 176 Vues
Le corpus qui fera l’objet de notre étude est composé de trois extraits de romans de Jean-Jacques Rousseau, d’Honoré de Balzac et d’André Malraux.
Tout d’abord, nous étudierons l’extrait du roman Julie ou la Nouvelle Eloïse écrit par Jean-Jacques Rousseau, un écrivain, philosophe et musicien français faisant partie du mouvement des Lumières du XVIIIe siècle. Cet extrait tiré d’une œuvre publiée en 1761, met en scène une femme, julie à qui il vient d’être annoncé par son père qu’elle ne pourrait plus voir l’homme qu’elle aime et qui écrit à son amie Claire afin de lui exposer la situation.
Par la suite, nous seront face à l’extrait du roman Illusions perdues écrit par Honoré de Balzac, un écrivain, romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d’art, essayiste et imprimeur réaliste français du XIXe siècle. L’œuvre de laquelle a été tiré cet extrait, Lucien Chardon qui passe son temps dans la haute société d’Angoulème, auprès de Madame de Bargeton, dont il est amoureux lui demande l’autorisation d’introduire son ami David Séchard auprès de l’aristocratie de la ville mais David refuse et prend Eve la sœur de Lucien, à temoin.
Et enfin, nous verrons l’extrait de La condition humaine, œuvre publiée en 1933 par André Malraux, un écrivrain, aventurier, homme politique et intellectuel français du XXe siècle et faisant partie du mouvement littéraire qu’est le Nouveau roman. Dans cet extrait tiré d’une œuvre publiée en 1933, Katow, un condamné à être brulé vif, se retrouve prisonnier avec deux jeunes chinois blessés promis au même sort, Souen et un autre dont il ne connait pas le nom.
Dans ces trois extraits, nous faisons face à des relations d’amitié et de fraternité entre deux des personnages évoqués.
L’objet de notre étude est le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours et, durant cette étude, il s’agira de mettre en valeur ce qui caractérise les relations d’amitié et de fraternité qui s’établissent entre les personnages des trois textes.
Tout d’abord, nous pouvons affirmer qu’il règne une relation de confiance dans les trois textes car, les personnages et le narrateur de chaque texte se livrent sur les sentiments qu’ils éprouvent.
En effet, nous sommes en présence du champ lexical des sentiments dans Julie ou la Nouvelle Héloïse : « regret » (l.4), « contente » (l.5), « sentiment » (l.7), « amour » (l.8 et l.26), « amant » (l.12) et « passions » (l.16) ; dans Illusions perdues : « remords » (l.6) ; et dans La condition humaine : « colère » (l.20) , « nervosité » (l.33).
Puis, les personnages sont proches, et cela est plus particulièrement mis en avant dans La condition humaine où, nous sommes en présence de différentes expressions constituées de verbes d’actions : « les deux mains restaient unies. » (l.45) et « pose ta main sur ma poitrine » (l.1 à 2).
Par la suite, dans les deux derniers textes, des expressions contenant le mot « larme » mettent en évidence dans Illusions perdues, a peine ressentie par David lorsqu’il refuse l’offre que Lucien lui fait : « les yeux pleins de larmes » (l. 12) et dans La condition humaine, la crainte de Katow de quitter ses deux nouveaux amis : « à la limite des larmes » (l.39 à 40).
De même,
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