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Quand nous n'avons pas ce que nous aimons, devons-nous aimons ce que nous avons?

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Par   •  29 Avril 2019  •  Discours  •  632 Mots (3 Pages)  •  465 Vues

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Bonjour mesdames et messieurs/ c’est un honneur de pouvoir participer à cette compétition./

        J’aimerais d’abord vous demander/ si vous avez vu le film américain Truman Show./ Je vous pose la question/ car je l’ai choisi pour illustrer mon propos quant à la grande interrogation suivante : même si nous n’avons pas ce que nous aimons, doit on aimer ce que l’on a ?

     

Dans ce film,/ le héros qui s’appelle Truman/ vit sans le savoir dans un décor  artificiel./ Toute sa vie est orchestrée par un animateur de téléréalité./ En effet/ il vit dans un endroit à l’écar du monde où tous les gens qu’il rencontre sont en fait des acteurs./ On lui procure tout ce dont il a besoin et il mène une vie sans souci./  Malheureusement /ce qu’il aimerait, /ce à quoi il aspire réellement c’est voyager autour du monde /et à vivre ailleurs/, or/, la mise en scène/, à son insu/, de sa vie/ ne lui permet pas de réaliser ce rêve.

     

       Notre héro va pourtant abandonner tout ce qu’il avait/, un travail stable,/ sa compagne,/ un train de vie aisé,/ une maison au soleil/ pour partir/ et prendre le risque de ne plus rien retrouver/ et de tout perdre.

       

       Je m’identifie beaucoup à ce personnage car avant je menais une vie bien tranquille dans ma petite ville natale. Ma mère me disait d’ailleurs/ à l’époque/ « Victor, /si tu veux rester ici avec nous, papa peut sans problème te trouver un gagne-pain stable/ et tu n’aurais à te soucier de rien. »

      Pour moi,/ aller explorer le monde et me dépasser sont des objectifs de vie,/ et je suis sûr que si je dois tout perdre/, je n’aurai aucun regret/. C’est ainsi que je suis parti à Pékin, avec un  livre dans la poche  qui s’intitulait « L’insoutenable légèreté de l’être ».

     

      J’ai tout de suite été impressioné par cette grande mégalopole,/ un mélange d’histoire, de modernité, /de grandes entreprises/ et de gratte-ciel/, sans aucun doute  un endroit plein de promesses. Tous les jours/, de nombreux jeunes y vont pour réaliser leurs rêves sans même savoir de quoi sera fait l’avenir/. L’audace de cette jeunesse chinoise habite et construit notre capitale. Nous avons peur/ mais nous y allons quand même,/ nous travaillons d’arrache-pied et nous savons par ailleurs que sans « jouer des coudes » /il est difficile de se faire une place dans la société d’aujourd’hui./ Mais nos rêves/, nos envies et notre espoir sont nos moteurs.

      Cela me rappelle  une phrase qui dit que/: Puisque les circonstances actuelles incitent les jeunes chinois à traverser les frontières et les mers/, alors autant les encourager à suivre leurs vocations/, toutes hasardeuses qu’elles puissent paraître.

         C’est pour toutes ces raisons que je crois que même si on a pas ce que l’on aime on ne devrait pas se contenter de ce que l’on a/. Dites-vous bien/ que la réussite ne s’obtient qu’au prix d’efforts et de prise de risque. Il ne faut jamais abandonner ce à quoi vous tenez. Surtout si vous pensez comme moi que la vie peut nous offrir de belles opportunités de progresser et de développer/. De ce point de vue/, je pense finalemnet qu’on peut savoir appréciez ce que l’on a mais tout de même tenter d’avoir ou au moins d’apporter ce que l’on a pas et qui nous fait parfois tant rêver.

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