Procédés qui rendent vivant Nawal
Commentaire de texte : Procédés qui rendent vivant Nawal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LAclass • 29 Juin 2016 • Commentaire de texte • 1 343 Mots (6 Pages) • 930 Vues
I/ Procédés qui rendent vivant Nawal.
Dans la scène 38, le personnage de Nawal, la mère des jumeaux est de retour parmi les vivants. Sa présence est rendue réelle grâce à des procédés qui ne déréalisent pas son retour.
1/ Une parole vive.
Les paroles de Nawal ne sont pas déréalisées et sont vives. En effet, aucune didascalie ne vient déréaliser sa présence parmi les vivants. Elle s’exprime et est sur scène avec le même degré de réalité que les autres personnages, ce n’est pas comme dans les flashbacks où on avait des didascalies qui indiquaient « Nawal 14 ans » (cf scène 5). Par exemple : « Est-ce que tu pleures ? » Nawal pose des questions : montre que sa parole est vive. De plus, sa présence et son attitude est paradoxale. En effet, Nawal ne parlait plus pendant cinq ans et parle quand elle morte. Sa parole est rendue possible grâce à la résolution de l’intrigue : « vous avez ouvert l’enveloppe, vous avez brisez le silence » l.71
2/ Utilisation du présent d’énonciation
Ensuite, les paroles de Nawal sont énoncées au présent alors que cette lettre a été écrite cinq ans auparavant. : « tu pleures ? » l.12 ; « est-ce que tu souris ? » l.30. L’utilisation du présent permet à Nawal d’être en symbiose avec les siens, de partager leur souffrance. « ce prénom (…) est une blessure béante » l.36.37 Remarquons dans ce passage que Nawal est toujours capable d’éprouver de la souffrance. Cette souffrance est soulignée par l’allitération en (b).Enfin, dans sa lettre, Nawal reprend de façon anaphorique la phrase : « A présent » qui souligne d’une part le programme d’action que Simon doit accomplir mais met en valeur d’autre part, l’inquiétude et la compassion que ressent Nawal à ce moment-ci pour ses enfants.
c/ Un texte poétique -> cette harmonie/ rythme renforce la présence sur scène de Nawal
Le discours de Nawal est marqué par une disposition typographique particulière qui la rattache au langage poétique: On a des aller à la ligne alors que la phrase n’est pas finie : « Si tu pleures ne sèche pas tes larmes, … Car je ne sèche pas les miennes »l.14 (rappel la disposition en vers : 1 phrase fait deux vers)
L’utilisation d’anadiplose : « Est-ce que tu pleures … Si tu pleures » l.11/12 & d’anaphores : « Alors » l.51 & d’épanadiplose : « Souris, Jeanne, Souris » l. créés un rythme particulier qui semble s’apparenter à celui des poèmes. // Ces figures de répétition et d’amplification renforce le poids de la présence de Nawal
Conclusion partielle et transition : Ainsi, Nawal est de retour parmi les vivants. Sa présence est paradoxale puisqu’elle s’exprime enfin à ses enfants ce qu’elle pense mais compatit également avec eux. Nawal tente ainsi d’aider les jumeaux à se reconstruire après la découverte de la vérité. `
II/ Lettre d’une mère à ses enfants : Nawal est de retour pour remplir son rôle de mère et aider ses enfants.
1/ Une lettre qui contraste avec le testament.
Tout d’abord, cette lettre dans laquelle Nawal s’exprime contraste avec le testament qu’elle leur avait remis. En effet, elle appelle ses enfants par leurs prénoms : « Simon » l.11, « Jeanne » l.28, « Jeanne, Simon » l.47 ce qui n’était pas le cas dans l’ouverture du testament dans la scène 2 : « enfants jumeaux nés de mon ventre ». Nawal commence ainsi à montrer de l’affection envers ses enfants.
`2/ Nawal montre son affection pour ses enfants.
En effet, elle montre son affection à ses deux enfants. Tout d’abord à Simon : elle le félicite : « et tu as sur le retirer » la conjonction « et « placé en amorce du vers permet de mettre en valeur l’exploit accompli par son fils.
Ensuite, Nawal semble créer un lien très fort entre sa fille et elle par le biais de la colère. Elle associe sa fille à Sawda une personne très cher aux yeux de Nawal : c’est d’ailleurs toujours une « blessure béante » pour elle ce prénom (allitération en (b) renforce sur cette blessure. Nawal tente de préserver Jeanne de la colère : (mot répété 4 fois elle insiste dessus) + référence à l’héritage des femmes de la famille : Elle essaye de convaincre Jeanne à ne pas continuer ce cercle.
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