Portrait de Balzac

INTRODUCTION:

A l’époque  des Lumières, l’utopie est l’une des idées de ces philosophes . Les philosophes sont Voltaire, Diderot, Rousseau et Montesquieu qui sont tous du XVIIIe siècle. Ils reposent sur les valeurs de la liberté, de la tolérance et de la justice.

Qu’est ce que la notion d’utopie au XVIIIe siècle?

Nous verrons dans notre exposé l’origine de l’utopie, ce que dénonce les philosophes des lumières face à cette société du 18e s,verrons ce qu’ils proposent en réponse à cette dénonciation,.

 Étudierons un document typographique et enfin conclurons.

I)La définition du mot « utopie »:

C’est au XVIIIe siècle,en quelque sorte, que le terme « utopie » rentre dans le dictionnaire des noms communs. Cette reconnaissance témoigne aux nombreuses oeuvres variées qui traitent des sociétés idéales comme pour les voyages imaginaires, les pièces de théâtre.. L’utopie est un mot grec qui signifie «en aucun lieu».C’est une présentation idéale et sans défaut, un genre d’apologue qui se traduit dans les écrits par un régime politique idéal, une société parfaite. Les utopies sont souvent écrites pour dénoncer les injustices et les dérives du temps. On utilise celles-ci pour les écrits dans des lieux imaginaires afin d’éviter la censure, pour désigner une réalité difficilement accessible. .

L’utopie est une création de Thomas More, né en 1478 à Londres en Angleterre. Il a créé cette société idéale en 1516 qu’il a décrit dans son œuvre «utopia».

II. Ce que dénoncent les philosophes des lumières :

Les Lumières dénonce la société, chacun d’une manière différente, plusieurs idées s’opposent :

Rousseau pense, par exemple, que l'homme est naturellement bon et que la société  l’influence en faisant naître la jalousie, l'envie des richesses et la cupidité.

Voltaire s'oppose à cette idée en montrant qu'il est possible de vivre heureux , en communauté , à condition de renoncer à certains vices; (dans Candide)

 Montesquieu, par exemple, fait une critique des parisiens en montrant leurs moeurs influencés par les yeux de deux étrangers, des persans exilés  à Paris, fort étonnés de ce qu'ils constatent. . Il dénonce ainsi les dangers d'un Progrès qui négligerait la population humaine et que la société encouragerait le non respect des valeurs individuelles.

L'utopie ne contraint plus au voyage mais à l’imagination.

Elle conserve le même objectif : mettre au point, dans des récits imaginaires, des simulations qui permettent de faire réfléchir les gens sur, une société inspirée par les principes des Lumières : est-il possible de faire vivre des communautés humaines sur le principe de la république des Égaux de Babeuf ? Est-il possible de concevoir des sociétés – comme Tahiti, découverte par Bougainville – où l'éros soit communautaire ?

Dans la plupart des cas, cependant, le territoire de l'utopie n'est pas la cité, mais la campagne.

Seul le plan de la ville de Chaux, de Claude-Nicolas Ledoux, concentre le projet utopique sur la construction d'une cité.

III.Qu’est-ce qu’ils proposent ?

Le Siècle des lumières ne condense pas en une pièce majeure son aspiration à l'utopie. Au contraire, il la disperse, parfois même au sein de textes aux ambitions plus larges, dans de petits récits fermés, comme l'idylle de Clarens dans La Nouvelle Héloïse, l'évocation de l'Eldorado dans Candide.

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