Poème "Correspondances" de Charles Baudelaire

"Correspondances" de Baudelaire :

Introduction :

4è poème de Spleen et Idéal, 1ère section des Fleurs du Mal publié en 1857. Aussi appelé "synesthésies", les correspondances désignent les rapports entre le monde matériel et le monde spirituelle. Pour les romantiques la poésie décrit la nature alors que pour Baudelaire, c'est la Nature qui détient un discours sur la poésie. Pour lui, seuls les artistes parviennent à déchiffrer le sens des analogies qui permettent de passer du monde des perceptions à celui des idées.

Quelle est le rapport entre la Nature et le rôle du poète ?

I-La Nature et l'homme

A-La dominance de la Nature

-thème de l'intégralité du 1er quatrain : nature et homme

-métaphore de la Nature dès le début : "la Nature est un temple", le temple : endroit mystérieux, sacré donc pour le poète la Nature est un lieu mystérieux, sacré où il peut s'isoler du monde terrestre (spleen) vers le monde divin (idéal)

-la personnification des "vivants piliers" : les temples de l'époque étaient fait en bois, comme les arbres, la nature. Piliers=tronc d'arbre=vivant (petite référence à l'antiquité avec les temples de l'époque)

B-Signaux de la Nature envoyé à l'homme

-v2 : messages mystérieux, champs lexical de "confus"

-v2-3 : "paroles" et symboles" riment, donne un effet d'impossibilité du langage, seul le poète déchiffre les signes (référence au symbolisme)

-v3 : homme objet des observations de l'homme de la nature vivante et personnifié "observent"

-v4 : "familiers" crée un lien entre l'homme et la nature qui elle, d'ailleurs, permet le transport de l'esprit et des sens.

II-Esprit de sens

A- Les cinq sens

-ouïe : "confuses paroles", "echos", "sons", "répondent"...

-odorat : "parfums", "musc", "benjoin", "encens"...

- vue : "observent", ""regards", "couleurs"...

-goût : "parfums frais", "chairs d'enfant"

-toucher : "doux"

Tous ces sens permettent les synesthésies.

B- Synesthésies

-v8 : clé du poème, c'est la définition de synesthésie. Pour Baudelaire la beauté se trouve dans cette "profonde unité", le poème est une théorie du symbolisme où tout donne sens, "se confondent", "se répondent" et forment une "profonde unité".

-titre du poème=synesthésie

-"parfum" : mot à

...