« Correspondance » de Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal
Analyse sectorielle : « Correspondance » de Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jeandevin22 • 23 Janvier 2022 • Analyse sectorielle • 2 121 Mots (9 Pages) • 534 Vues
Correspondance
Intro des fleurs du mal
Nous allons étudier « Correspondance » de Charles Baudelaire, paru en 1857 dans le recueil Les Fleurs du Mal. Baudelaire, est né en 1821 sous Louis XVIII et est mort en 1867 sous Napoléon III. Il a été influencé par les romantiques et les parnassiens et il est un des précurseurs des symbolistes. Les Fleurs du Mal doivent leur immense notoriété à la fois à leur originalité et au procès retentissant qu’elles valurent à leur auteur.
Situation du poème
Ce sonnet se situe à la 4e place dans la section Spleen et Idéal et il appartient à une série de 5 poèmes relatifs au poète lui-même. Il présente une grande originalité de cette série puisqu’il ne comporte ni la 1e personne ni le mot poète.
Problématique
En quoi ce sonnet fait-il figure d’art poétique symboliste ?
Idées Directrices :
- Le renouvellement du regard du poète sur la nature
- Une dimension ésotérique (énigmatique, mystérieuse)
- Synesthésies
Mouvements
3 mouvements
1er : 1er quatrain qui est construit sur l’équilibre entre l’homme et la nature.
2e : 2e qui prolonge le premier en le précisant
3e : les 2 tercets qui illustrent la théorie des synesthésies donc les Correspondes entre les sensations
Analyse Linéaire
v1 : « La nature est un temple »
- Métaphore à connotation religieuse.
- Compare également notre environnement à un lieu divin, sacré.
- assonance (Répétition de la voyelle accentuée à la fin de chaque vers (ex. belle et rêve) en ‘i’ + personnification des piliers qui sont vivant
- Prédominance de la nature sur l’homme.
- Nature immuable montré par le verbe d’état « est ».
V2 : La nature s’exprime et il y a une possible communication avec l’homme : « Confuses paroles »
- L’adjectif « confusion » montre qu’il faut la déchiffrer, elle est mystérieuse.
- Rythme fluide grâce à l’enjambement du v1 au v2.
V3 : entrée en scène de l’homme sans majuscule
- Le verbe « passer » montre qu’il est un acteur passif.
- CCL : « à travers des forets de symboles »
- Suite de la métaphore filée du vers 1, idée de confusion, la forêts à des symboles, mais que l’homme ne comprend pas.
V4 : La PSR : « qui l’observent »
- La nature à l’habitude d’observer l’homme d’où « regards familières »
- rythme fluide grâce à l’enjambement du vers 3 à 4.
V5 : Quatrain construit sur une PSCC (prop.sub.conj.circ.) dans le 3e vers du quatrain pour ensuite laisser place à une principale au vers 8
- phénomène de suspens.
V6 : « profonde unité » - référence à l’univers
- Considérée comme « ténébreuse », « vaste » et « profonde »
V7 : Comparaison : « comme la nuit » et « comme la clarté »
- associé à une antithèse montre l’éternité de l’univers
(quatrain) : assonance en « o », « é » et « on » et l’allitération en « l »
- qui permet d’entendre l’écho
V8 : Composé de tétramètre (un vers grec composé de quatre éléments rythmiques)
-Baudelaire montre que les sensations se mélangent
- ces mélanges sont des synesthésies
- Comparé aux échos longs
V9 : « il est », tournure impersonnelle qui permet une démonstration
- mélange des sensations en comparant les parfums aux chairs d’enfants
- comparaisons surprenantes et choquantes.
V10 : suite de Comparaison
- Parfums comparés à des sons (sons des hautbois) (sensation auditive)
- mais aussi à une couleur verte (couleur des prairies) (sensation visuelle)
V11 : le « - » marque une rupture
- adjectifs « corrompus », « riches », « triomphante » étonnants car valeurs morales négatives
V12 : Les parfums sont infinis et transportent dans l’éternité.
V13 : Nouvelle comparaison avec énumération des parfums : « l’ambre » ; « le musc » ; « le benjoin » ; et « l’encens »
V14 : PSR (proposition subordonnée relative) qui explique le rôle des parfums, permettent de voyager.
Le poème se termine par sens, le message est que par les sens on va découvrir et déchiffrer le monde.
Conclusion
Correspondance est emblématique du mouvement symboliste. L’auteur à besoin du poète pour comprendre la Nature
La nature envoie des messages peu compris par l’Homme. Par les sens, en particulier les parfums, il comprend le monde. Il nous enseigne les synesthésies et nous donne une nouvelle vision du monde par les synesthésies.
Ouverture
- « Lettre du Voyant » Arthur Rimbaud
Lettre qu’il envoi à son prof lors d’une fugue
→ dérèglement de tous les sens.
Parfum exotique
Intro des fleurs du mal
Nous allons étudier « Parfum exotique » de Charles Baudelaire, paru en 1857 dans le recueil Les Fleurs du Mal. Baudelaire, est né en 1821 sous Louis XVIII et est mort en 1867 sous Napoléon III. Il a été influencé par les romantiques et les parnassiens et il est un des précurseurs des symbolistes. Les Fleurs du Mal doivent leur immense notoriété à la fois à leur originalité et au procès retentissant qu’elles valurent à leur auteur.
Situation du poème
Ce sonnet est le vingt-et-unième de la section Spleen et Idéal et il appartient à une série de poème amoureux inspirés par Jeanne Duval, vue comme une divinité de l’amour sensuel. Ce poème, en sa position, inaugure quasiment cette série amoureuse.
Problématique
Comment, par la sensualité, Baudelaire développe-t-il sa vision de l’Idéal.
Idées Directrices :
- exotisme
- sensualité / érotisme
- Idéal
( - Les synesthésies )
Mouvements
2 mouvements
1er : 1er et 2e quatrain qui constituent une évocation sensuelle et érotique de la femme aimée.
Le 2e mouvement correspond aux 2 tercets qui nous donne la vison de la poésie de Baudelaire.
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