Petit Pays chapitre 11&15: Gino pousse Gaby a devenir adulte

Petit Pays de Gael Faye : chapitres 11&15: Gino pousse Gaby a devenir adulte

Analysez le processus de passage de Gino vers la maturité et évaluez le jugement de Gaby sur ce développement en prenant en compte le narrateur. (ch. 11 et 15) →  p. 76, l. 12 – p. 78, l. 4

Gino : 

il s'intéresse à la politique :

• il écoute les nouvelles du front → radio en kirundi

→ le FPR lutte pour rendre la liberté aux Rwandais

• il a un grand savoir politique (p. 77, l. 11-12) (son père qui est prof en sciences politiques)
• chez lui il se comporte comme un adulte → son père est stricte
• il amène Gaby au cabaret (p. 81) → Gino confront Gaby avec la sphère politique  

il se radicalise :

• il veut activement participer à la guerre (p. 76, l. 23)

→ la plupart des métis y lutte → ( de manière admirative:) même des Kadogos (les enfants-soldats)

→ il veut « mener une guerilla avec une kalachikov » (p. 77, l. 3-4)

• il s'est tatoué « FPR » sur le bras (p. 77, l. 5-6)

• il veut rentrer au Rwanda
• il developpe une identité rwandaise
• Gino :  « Un jour, ils finiront par nous voir, Gaby, et tous ils nous craindront » (p. 106, l. 11-12)

Gaby :

• il admire Gino parce qu'il sait ce qu'il veut

→  « je l'enviais secrètement car il parlait parfaitement kinyarwanda et savait exactement qui il était » (p. 77, l. 7-9)

• il se rend compte que l'attitude de Gino ressemble à celle de sa famille du côté de sa mère (p. 77, l. 23-25)
• il n'a pas encore trouvé sa réalité : « ma réalité était le Burundi […] Le reste n'existait pas. » (. 77, l. 26-27)
• il commence à être concerné par le développement politique (p. 77, l. 28-30)
• Concernant les vêtement à la mode, Gaby commente :  « Désormais, il n'était plus question de billes et de calots, mais de fringues et de marques » (p. 104, l. 21-22)

→ il y s'intéresse aussi et il participe à la séparation des groupes en  « ceux qui possèd[ent] » et ceux qui ne possèdent pas les fringues de marque (p. 105, l. 12-16)

Mais:

• Le narrateur (Gaby) commente le savoir politique de Gino en disant  « C'était son handicap » (p. 77, l. 15)
• il trouve la maison de Gino trop  « froide et inhospitalière » (p. 79, l. 14-15)
• « il s'agissait de la guerre et […] dans mon esprit, ça ne pouvait pas être que du malheur et de la tristesse » (p. 78, l. 2-3)
• Concernant le cabaret :  ce sont « des voix sans bouche […] À ces heures pâles de la nuit, les hommes disparaissent, il ne reste que le pays, qui se parle à lui-même » (p. 83, l. 29-31)

→  « je faisais semblant de rêver avec eux [les rwandais exilés] pour ne pas les décevoir. Pourtant, secrètement, je priais pour que rien ne change » (p. 106, l. 27-30)

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