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Olympe de Gouges / Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

Dissertation : Olympe de Gouges / Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2022  •  Dissertation  •  1 498 Mots (6 Pages)  •  8 985 Vues

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Français Première : Devoir n°7

Pour ce devoir j'ai choisi la dissertation sur « La Déclaration des droits de la femme et du citoyen » d'Olympe de Gouges dont le sujet est :

« Pensez-vous que la littérature d’idées soit toujours une arme efficace afin de combattre pour l’égalité ? »

     

         La Révolution française commence seulement deux ans avant l'écriture par Olympe de Gouges de « La Déclaration des droits de la femme et de la Citoyenne » en 1791 et c'est dans un climat politique agité que cette dernière s'offusque du l'avancement quasi nul des droits politiques féminins au renversement de la monarchie totalitaire malgré la participation de la gent féminine a la Révolution. Elle décide de sortir un livre mélangeant philosophie, polémique et politique en incluant la femme dans la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen de 1789, ce qui nous amène a nous demander si la la littérature est suffisante à renverser les inégalités.

J'ai choisi un plan dialectique, qui me semblait le plus approprié ici. Dans un premier temps, nous verrons comment, Olympe de Gouges se sert de son écriture comme d'une arme. Ensuite, nous démontrerons dans une seconde partie l'inefficacité de la littérature a combattre l’inégalité, dans le cas de la Déclaration des droits de la femme et citoyen.

      La vision de l'homme, selon La Déclaration des droits de la femme et de la Citoyenne et plus précisément l'avant propos, violent et polémique, comme l'ennemi, non seulement des femmes mais aussi de lui même démontre bien l'utilisation d'Olympe de Gouges de son écriture ; une utilisation violente et accusatrice. L'utilisation exagérée de l'impératif lorsqu'elle s'adresse a l'homme montre son agressivité à son égard, Olympe donne des ordres a la gent masculine. La première ligne de l'avant-propos, « Homme, es-tu capable d'être juste ? » est intéressante : la question rhétorique de l'autrice montre son indignation, son incompréhension de l'inégalité homme-femme imposés par les hommes. Elle conteste tout au long de l'avant-propos, voire même du livre, la détention exclusive de l'exercice politique post-Révolution par les hommes : « empire tyrannique », « commander en despote »... Le genre littéraire de cet extrait est évidemment la polémique : il remet en cause, interroge, sur les fondements de la supériorité de l'homme, remise en question impensable pour la majorité des hommes de cette époque, voire même certaines femmes qui s'estimaient elles-mêmes inférieures aux homme de par leur éducation. Olympe de Gouges utilise la comparaison afin d'ouvrir les yeux aux hommes sur l'absurdité de cette suprématie selon elle injustifiée : elle compare l'homme au reste du monde animal et végétal ; elle indique que les sexes collaborent et coexistent ensemble, sans distinction ni hiérarchie. L'homme serait l'exception, la bizarrerie de la nature ? Elle utilise l'ironie pour faire remarquer que l'homme n'a plus de talents que la femme. Qu'est ce qui justifie alors cette inégalité ?

Olympe de Gouges, de par son écriture mordante et ironique, agresse le lecteur, lui fait ouvrir les yeux et surtout apostrophe les femmes a se battre, ce qui nous amène a notre seconde sous-partie.

       

       Olympe de Gouges ne se limite pas à la destruction verbale de l'homme, elle apostrophe la femme, l'encourage a lutter contre ce système patriarcal, aggravé encore par la Révolution. Le Préambule marque une différence nette avec l'avant-propos, agressif et amer. Le premier est plus solennel, officiel, sûrement car Olympe de Gouges avait l'intention de décréter ce texte à l'Assemblée Nationale et qu'une succession d'insultes et moqueries envers les hommes n'auraient certainement pas aidé la cause féminine, bien au contraire. Le Postambule, quant à lui, montre bien la hargne de l'autrice face a l'inaction féminine, en effet l'extrait commences par « Femme, réveille toi ». Olympe s'adresse à la « Femme » en général, afin de la sensibiliser à sa cause. Une fois de plus, l'autrice utilise l'impératif, mais cette fois, c'est pour impliquer le reste des femmes a sa cause, elle a un rôle d'unificatrice des dames. Elle utilise une métaphore dans la première ligne du Postambule : « tocsin de la raison », elle compare l'inaction des femmes au sommeil, et son livre au tocsin (sonnerie des cloches) qui réveillerait les femmes de leur paralysie ; mais ce n'est pas la seule métaphore du postambule. Olympe utilise ainsi toutes formes procédés pour montrer la dévalorisation masculine des femmes a ces dernières.

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