Nana de Zola

CHOQUET                                                                           1ère STMG

Anouck

Commentaire Français

        Le naturalisme est un mouvement européen qui début à la seconde moitié du XIX ème siècle. Ce mouvement utilise de la documentation, des méthodes scientifiques, de l’observation pour écrire du réel. Il a participé à une prise de conscience des différentes classes sociales, de la liberté d’expression, aux droits de l’homme. Les auteurs représentatifs de ce mouvement sont Maupassan, Les frères Goncourt, Huysmans ou encore Émile Zola dont nous allons étudier un extrait du roman Nana de 1880, le chapitre 7. Émile Zola est un écrivain français, il est considéré comme chef du naturalisme et c’est l’un des écrivains français les plus reconnus. Il à écrit de nombreuses œuvres dont L’Assomoir, Germinal et Nana.

Nana est un roman publié en 1880 où une jeune fille se prostitue pour échapper à la misère. Elle à plusieurs liaisons avec différents hommes dont le Comte Muffat, haut dignitaire de la Cour, que Nana humilie pour qu’il renonce à ses valeurs.

Comment Nana est présentée ici comme une femme fatale ?

Pour répondre à cette question nous allons d’abord étudier le personnage de Nana qui est présenté comme une femme-enfant narcissique, puis que ce portrait donne au personnage de Nana un pouvoir d’envoûtement maléfique et enfin comment la Belle est métamorphosée en Bête.

        Nana est une femme très narcissique. Dans le petit résumé, il est écrit « Nana se regarde nue, dans la glace ». Le miroir est un objet pour s’admirer. Elle se trouve belle, ravissante comme on le voit à la ligne 1,  « Nana s’était absorbée dans son ravissement d’elle-même ». Elle se contemple et s’observe, « signe brun qu’elle avait au-dessus de la hanche droite », « s’examinant de dos et de face ».

        Même si Nana a tout d’une belle femme, elle nous donne l’impression qu’elle découvre à peine son corps comme une enfant qui se contemple « curiosités vicieuses d’enfant » « ça la surprenait toujours de se voir » « jeune fille qui découvre sa puberté » . Il y a également une ressemblance avec l’enfance avec « amusée »,              « drôle ». Nana s’amuse comme une enfant « se balancer, à droite, à gauche, genoux écartés », « dansant la danse du ventre »

        En résumé, on peut dire que Nana est ici présentée comme une femme narcissique puisqu’elle se regarde, elle se contemple et également comme une enfant car elle a des attitudes enfantines.

        Muffat est fasciné par Nana comme s’il était sous son emprise    « Muffat la contemplait », « ne pouvant détourner ses yeux, il la regardait fixement ». Il perd ses moyens quand il l’a regarde « Le journal était tombé de ses mains ».

        Mais cette jeune femme possède un côté maléfique. En effet, elle à détruit la vie du Comte ; « elle avait corrompu sa vie » « tout allait pourrir en lui » « sa famille détruite ». De plus elle effraie Muffat       « Elle lui faisait peur ». Et Muffat essaye d’être dégoûté de voir Nana nue « il tâchait de s’emplir du dégoût de sa nudité »

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