Musset, Les caprices de Marianne

 Devoir Maison

Lecture cursive : Musset, Les Caprices de Marianne, 1833

Bon ensemble 15/20

1°) La pièce s’ouvre sur une scène d’ouverture où l’on rencontre les personnages importants. On apprend leur ressenti sur la situation, leurs désirs ainsi que leurs craintes. En comparaison avec d’autres pièces de théâtre, cette scène d’ouverture est très détaillée et nous apprends de nombreuses informations importantes non pas sous forme de monologue comme c’est le cas généralement mais à l’aide de discours entres personnages. J’apprécie ce style d’ouverture de pièce, car il m’est plus facile ainsi de comprendre la situation et l’intrigue. Enrichissez votre réponse d'une ou deux citations 3/4

2°) La fin est assez surprenante. On n’a aucun détail de pourquoi ce dénouement si soudain et inattendu. C’est comme si l’auteur avait baclé sa pièce, nous laissant avec cette mort et notre esprit pour imaginer le reste. A consolider Selon moi, j’imaginais cela autrement. Peut être que Celio aurait pu agir comme les princes le font à chaque fois, en gagnant contre Claudio et finissant par épouser Marianne. Cependant, cette fin aurait été comme dans toutes les autres histoires, donc pas très surprenante. 3/4

3°) La pièce ne comporte pas énormément de personnages comme c’est parfois le cas dans d’autres pièces de théâtre. Et de ce fait, il est, pour moi, plus simple d’entrer dans l'œuvre car l’on comprend tout de suite qui fait quoi. De plus, l’intrigue est assez simple à comprendre, on ne s’y perd pas, ce qui, je trouve, facilite la lecture. Néanmoins, le vocabulaire et les phrases employés sont assez longs et d’époque. En effet, il date de 1833, date de création de la pièce. Il est donc plus difficile pour nous, lecteurs d’aujourd’hui de comprendre tous les passages. Enrichissez votre réponse d'exemples 3/4

5°) Le titre Les  Caprices de Marianne peut s’expliquer de plusieurs façons. On se rend compte tout du long de l'œuvre du caractère de Marianne, que l’on peut juger comme étant  enfantin. En effet, elle semble s’amuser des sentiments de Coelio. Notamment dans la scène 3 de l’acte II où elle demande à Octave de lui trouver un amant afin de se venger de son mari excepté Coelio, celui qui pourtant l’aime. Octave souligne ce caractère puéril dans ses dernière réplique notamment avec “caprice de bonté” ou encore son “petit caprice de colère”.

Comme autre titre pour cette œuvre, je pense que Le dragon de vertu transformée pourrait tout à fait convenir puisque Marianne est décrite comme telle par Ciuta au début de la pièce, puis se dévoile au fur et à mesure pour devenir une personne totalement transformée de celle d’origine. ¾ analyse du personnage de Marianne à nuancer

7°) De nombreuses choses ont évolué depuis la parution de cette œuvre. Néanmoins, l’amour et tout ce qui dérive de ce sujet reste inchangé. En effet, avec le temps des découvertes sont faites dans de nombreux domaines mais une intrigue sur des amants et un amour sans retour n’a toujours aucune réponse même après tout ce temps. C’est pourquoi cette pièce intéresse encore un lecteur contemporain. Peut être qu’il se retrouve à travers les personnages, peut être également que ca lui permet de réfléchir aux valeurs de l’amour avec ce qui est correct et ce qui ne l’est pas. Mais cette œuvre en dehors de tous ces débats et réflexions qu'elle peut engendrer permet tout simplement de divertir le lecteur sur un sujet qu’il connaît et qui lui parle. 3/4

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