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Mme de La Fayette « La princesse de Clèves »

Commentaire de texte : Mme de La Fayette « La princesse de Clèves ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 128 Mots (5 Pages)  •  474 Vues

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Texte 1 : le portrait de mlle de Chartres

Introduction :

Je vais vous présenter ce texte tiré du roman de Mme de La Fayette « La princesse de Clèves ». Ce roman est une histoire d’amour datant du XVIIème siècle. Ce texte se situe au tout début du roman. C’est la première apparition de Mlle de Chartres, future princesse de Clèves dans le roman.

Nous verrons alors comment Mme de La Fayette présente le personnage de Mlle de Chartres en étudiant tout d’abord son portait élogieux, puis en analysant l’éducation qu’elle reçoit, et nous terminerons l’étude de ce texte et notamment de sa dernière partie en voyant comment en dépit de sa beauté se pose à celle-ci le problème du mariage.                            

Problématique : Comment Madame De Lafayette présente-t-elle le personnage de Mlle de Chartres ?

Plan : partie 1 🡪 portrait élogieux de Mlle de Chartres

        Partie 2 🡪 une éducation hors du commun

        Partie 3 🡪 problème du mariage en dépit de sa beauté

I – Un portrait élogieux de Mlle de Chartres

Les premières phrases de l’extrait créent un effet d’attente.

Madame de la Fayette ne révèle en effet pas tout de suite le nom de l’héroïne du roman. Le lecteur la découvre à travers le regard intrigué et admiratif des courtisans. Tout est mis en œuvre pour retarder son apparition et susciter l’intérêt :

♦ La formule impersonnelle (« Il parut alors une beauté à la cour » li 1) qui donne à cet extrait la tournure d’un conte de fée.

♦ L’article indéfini « une » (« une beauté », « une beauté parfaite » li 1 et 2) qui prolonge le mystère sur son identité.

La Princesse de Clèves est également présentée comme un modèle de perfection. La première fois qu’elle est désignée, c’est par une métonymie (« une beauté ») qui la consacre d’emblée comme une incarnation de la beauté.

Mlle de Chartres apparaît d’autant plus exceptionnelle et distinguée qu’elle se fait remarquer dans un lieu d’exception : la cour. Elle « attira les yeux de tout le monde […] dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes » li 1 et 2.

On relève des hyperboles : « une beauté parfaite », « attira les yeux de tout le monde » li 2 🡪 caractéristiques du registre épidictique (=relatif à l’éloge)

Son statut social, également exceptionnel, fait d’elle une personne distinguée. On apprend qu’elle est de la même maison que le vidame de Chartres et « une des plus grandes héritières de France » li 3 = hyperbole qui accentue sa position sociale

De la même manière que sa beauté est glorifiée, son éducation est assez inhabituelle.

II – Une éducation hors du commun (= son père était mort jeune […]et d’en être aimée)

Madame de Chartres est dépeinte comme une mère d’exception. Ses qualités morales sont énumérées dans une suite de substantifs laudatifs : « Le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » li 5, mis en valeur par l’adjectif hyperbolique « extraordinaires ».

A contre-courant des pratiques de son époque, elle s’est retirée de la Cour pour se consacrer à l’éducation de sa fille comme on le voit dans le texte avec : « plusieurs années sans revenir à la cour », « Pendant cette absence » li 5 et 6.) Habituellement, au XVIIème siècle, les jeunes filles étaient éduquées au couvent ou par un précepteur.  Cela montre donc l’originalité de l’éducation faite par Madame de Chartres à sa fille qui est mise en avant grâce au lexique de l’éducation : « donné ses soins », « travailla », « cultiver », « songea aussi à lui donner ».

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