Mme Bovary, Flaubert

Gustave Flaubert

Mme Bovary, 1857

Introduction : Mme de Bovary = roman d'apprentissage (cf bel amie de Maupassant) du XIXème

Titre programmatique/ oxymore (désir contrarié de respectabilité)

Il écrit le livre après « la tentation de st Antoine » trop lyrique pour les autres, qui s'oppose à l’œuvre anti romantique qu'est Mme Bovary qu mènera à un procès car la femme trompe.

On pourrait parler de « de-cristallisation » avec un passage structuré à partir d'un contraste (montrer la vision global du texte)

Annonce du plan.

I/Les fantasmes d'Emma :

A.Stéréotype.

L1 l'emploi de l'imparfait à une valeur duratif et itérative(action répétée) révèle  le besoin d'évasion d'Emma : « Elle songeait »

L'emploi du pluriel les « golfes » les « citronniers », les « étoiles ».. révèle le processus du cliché qui est la reproduction plurielle à l'infini.

La représentation qu'Emma se fait de la lune de miel reprend tout un ensemble de clichés :

        - mélancolie propre aux pays nordiques : Suisse, Écosse

        - Peinture d'une âme tourmentée et insatisfaite (l.17-22)

        - attitude du don absolu de soi (l.23-32) « une abondance subite se serait détachée de son cœur »

B. Les excès du lyrisme et les clichés trahissent la distanciation du narrateur par rapport à son sujet.

L'accumulation des pts ! Souligne l'exaltation et l'euphorie d'Emma, discours indirecte libre. Certaines apparaissent comme des innervations du narrateur : (L2, comme on disait) effet d'ironie (L3, il eut fallu sans doute) l'emploi de sans doute apparaît comme ironique il donne le sentiment d'une moquerie du narrateur et crée de la complicité envers le lecteur (désir mimétique)

Le « on » représente le cadre social normatif (ce qu'il faudrait  aimer) « On monte,on respire, on regarde »

L4-10 emploi d'un longue hypotypose au présent pour effet de proximité qui est mise en abyme par DIL et Emma est victime auprès des lecteur (figure de style rhétorique employé pour persuader).

II/L'épreuve de réalité :

A. L'opposition des lieux et des espaces.

Les espaces exotiques qu'évoque Emma s'oppose au quotidien aux objets et lieux étriqués dont le noir et le blanc s'oppose au chatoiement de couleurs de la première partie.

B. Charles

Charles apparaît à Emma comme un mari décevant qui ne correspond pas au mari rêvé.

Les comparaisons péjoratives entre « la conversation de Charles » et « un trottoir de rue » marque le mépris d’Emma qui ne trouve aucune hauteur à son mari. Une retombé de rêve dans la banalité médiocre, routinière opposé à l'exaltation et l'enthousiasme.

L’abondance des négations évoque un manque, une absence : « sans exciter d’émotion », « il n‘avait jamais été », « il ne savait ni nager, ni faire des armes, ni tirer au pistolet, et il ne put […] ». Le « ne » est une conjonction employé en coordination avec le « ni »

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