Mme Bovary, Flaubert
Résumé : Mme Bovary, Flaubert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Juliette Bott • 8 Février 2020 • Résumé • 1 003 Mots (5 Pages) • 650 Vues
Aux XVIIIème siècle, un nouveau mouvement littéraire voit le jour pour contrebalancer le romantisme : le réalisme. L’esthétique réaliste n’essaye pas d’enjolive ou d’idéaliser la réalité, elle s’adonne à décrire la vérité, le monde dans lequel nous vivons, tel qu’il est, le plus justement possible. Ainsi dans l’extrait du chapitre 2 de : ‘’ Mme Bovary’’, parut en 1857 par Gustave Flaubert, écrivain fort de se mouvement, Nous assistons à la rencontre entre Emma Rouault (future Mme Bovary) et Charles Bovary qui se plait à observer celle-ci. En quoi cette scène exprime t’elle l’attitude réaliste ? En quoi cette scène, est-elle caractéristique du l’attitude réaliste ? Nous verrons donc que l’héroïne éponyme est un personnage médiocre.
Tous d’abord, Flaubert met en scène une héroïne éponyme empreinte de sensualité. En effet, Nous le remarquons au moyen du champs lexical de l’anatomie qui abonde dans le texte : « main » (l.2) ; « yeux » (l. 5) ; « cou » (l.24) ; « Dos » (l.41) … Nous voyons que toute la description de Mlle Emma, se fait majoritairement par son physique, qui à l’aire plus tôt avantageux. D’ailleurs nous pouvons voir que ce champ lexical, ce fait plus ou moins par gradation, On commence par nous décrire ses « ongles » (l.1) puis ses « yeux » qui sont de plus, décrit par un oxymore : « Hardiesse candide » (l.7) qui vient marquer le fait que son « regard » (l.6) est particulier, il fait preuve d’une certaine fougue mais reste innocent ; La description se penche ensuite sur « son cou » (l.24) ; « Tête » (l.26). Cette façon de la décrire, donne une impression de mouvement, comme si notre regarde se portait vraiment sur elle et qu’on découvrait chacune des partis de son corps une à une, en commençant par ses mains et en remontant notre regard jusqu’à son visage… Par ailleurs, la métaphore hyperbolique lié au comparatif de supériorité décrivant ses ongles : « Plus nettoyé que les ivoires de Dieppe » (l.2), est aussi un indice sur la beauté est la délicatesse qu’elle fait preuve. D’ailleurs, aux autres évocations des partis de son corps, correspond des adjectifs qualificatifs à valeur méliorative : ses lèvres sont « charnues » (l.22), ses ongles sont « brillants », « fins », « nettoyés » (l.1-2) notons, que nous avons ici un rythme ternaire. Enfin, le champ lexical de la finesse : « fine » (l.26) ; « légèrement » (l.26) ; « à peine » (l.27) corrobore l’idée que Mlle de Ruhaut est une femme raffinée. On le voit, la future Mme Bovary, est décrite du pont de vue de Charles comme une femme dotée d’une grande beauté, qu’on pourrait aussi qualifier de beauté fragile.
Mais d’autre part, l’auteur nous dessine une description de la jeune femme assez ambiguë. Effectivement, on le voit à l’utilisation de la négation à valeur restrictive « n’…pas » (l.2/3) pour décrire la « beauté » qui exprime donc le manque d’élégance de ses mains. Mais, il y aussi, la locution adverbiale à valeur diminutive : « un peu » (l.3) et la préposition ‘’de privation’’ « sans » (l.4). Même si beaucoup des partis de son anatomie sont décrites de façon méliorative, il figue ici une dissonance. D’ailleurs, l’utilisation de l’’expression « ce qu’elle avait de beau » (l.4) corrobore l’idée de l’exception ; Ainsi que : « quoi qu’ils… » qui exprime /connote la concession. En effet, ici, on voit surtout que même si Emma est une assez belle personne, elle a des défauts, elle n’est pas parfaite. On le voit, se portrait du principal protagoniste féminin est assez ‘’étrange’’. On ne nous présente pas ici, une incarnation de la beauté ou un personnage d’une beauté canonique mais un personnage qui semple plus contrasté, nuancé, ce qui est au final, propre au mouvement réaliste qui na pas pour but de dépeindre des personnages totalement invraisemblables.
...