Max Weber - Clémence Platiau

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Table des matières

1.        Introduction        2

2.        Parcours de Max Weber        2

2.1.        Courte biographie        2

2.2.        Parcours de Max Weber        3

3.        Son impact sur l’organisation du travail        4

3.1.        Le Capitalisme et bureaucratie        4

3.1.1.        Le capitalisme et l’éthique protestante        4

3.1.2.        La bureaucratie        5

3.2.        La motivation et le processus de rationalisation en lui-même        7

1. Introduction

Cette analyse de l’auteur Max Weber se situe dans le cadre du cours de gestion sociale, économique et financière.

Le travail est divisé en deux grandes parties : premièrement un récapitulatif sur son parcours et deuxièmement une explication de l’impact de celui-ci sur l’organisation du travail.

1. Parcours de Max Weber

1. Courte biographie

Max Weber est né le 21 avril 1864 à Erfurt en Prusse. Il est issu d’une famille cultivée appartenant à la bourgeoisie industrielle protestante. Son père a fait carrière en politique comme représentant du Parti libéral-national. Dès son plus jeune âge, il côtoya des hommes politiques et des savants de premier ordre.

Après l’obtention de son baccalauréat en 1882, il continue son apprentissage dans de nombreux domaines variés tels que l’économie politique, le droit, la philosophie, l’histoire et la théologie au sein d’universités allemandes.  En 1889, il devient avocat puis enseigne le droit à l’université. Il se tourne ensuite vers l’économie. Il publie différentes thèses économiques et sociales qui assoient rapidement sa réputation de chercheur. Il abandonnera l’enseignement pour des raisons de santé en 1898, mais poursuit ses travaux de recherche. Il continuera à enseigner par intermittence jusqu’à la fin de sa vie.

En 1903, il prend la responsabilité d’une revue de science sociale et politique, dans laquelle il publiera ses principaux articles de méthodologie et de sociologie des religions. En 1904, il publie son article le plus connu, « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » qui fait référence à la notion « idéal type ».

A la fin de la Première Guerre mondiale, refusant la défaite de l’Allemagne il s’engage activement dans la vie politique. En 1918, il participe à la fondation du Parti Démocrate Allemand et à la commission chargée d’élaborer une nouvelle Constitution pour l’Allemagne.  En 1919, il est membre de la délégation allemande qui signe le Traité de Versailles.

Cette même année, il publie son ouvrage « Le savant et le politique ».

Il décède le 14 juin 1920, âgé de 56 ans à la suite d’une pneumonie. Après sa mort, son épouse se consacra à l’édition de ses travaux, pour beaucoup à l’état de manuscrit ou d’articles publiés seulement en revue. « Economie et société » est considéré comme son ouvrage majeur. Il a fallu attendre 1922 pour qu’il soit publié.

1. Parcours de Max Weber

Max Weber est l’un des fondateurs de la sociologie compréhensive. Il est le premier sociologue à considérer la sociologie comme étant une science de la culture, qui se concentre sur les actions des individus en société. Sa définition de la sociologie est la suivante : « Nous appelons sociologie une science qui se propose de comprendre l’activité sociale par interprétation et par là d’expliquer causalement son déroulement et ses effets ».

Il est considéré comme étant un précurseur de l’individualisme méthodologique qui consiste en une approche sociologique qui soutient que les phénomènes sociaux résultent des actions individuelles. En effet, selon lui, chaque individu donne un sens à son action. Max Weber va essayer de comprendre la société en partant de l’individu afin d’expliquer le fonctionnement de l’activité sociale.

En 1904, il développe le concept d’« idéal type » dans son article « Objektivität                     sozialwissenschaftlicher und sozialpolitischer Erkenntnis ». L’idéal type est une construction intellectuelle obtenue par accentuation délibérée de certains traits caractéristiques d’un phénomène social que l’on observe. Cette création conceptuelle n’est pas sans lien avec la réalité observée mais elle en présente une version volontairement stylisée. Weber va représenter la réalité, en donner une image, une façon de la concevoir pour pouvoir élaborer des hypothèses et les comparer à cette réalité. Ce modèle ne reflète pas fidèlement la réalité mais il en facilite l’analyse. Il utilisera ce concept dans la plupart de ses thèses.

Max Weber en publiant dans la revue « Archives pour les sciences et la politique sociale » deux articles en 1904 et 1905 consacrés à « L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme » poursuit son œuvre dans la logique de la sociologie compréhensive. Il trouve l’origine du capitalisme dans les transformations de la manière d’être des individus et non dans les transformations des structures productives. Il s’efforce de mettre en évidence une des causes probables de l’émergence du capitalisme dans la transformation des valeurs religieuses, en particulier les valeurs liées à la religion protestante.

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