Marivaux, Le jeu de l'amour et du hasard, acte II, scène 9
Commentaire de texte : Marivaux, Le jeu de l'amour et du hasard, acte II, scène 9. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar valentine.msd • 13 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 414 Mots (2 Pages) • 7 193 Vues
Marivaux, « Le jeu de l’amour et du hasard », acte II, scene 9 : commentaire
Le jeu de l’amour et du hasard est une pièce de théatre écrite par Marivaux en 1730. Cette comédie traite des sujets traditionnel comme le mariage par exemple. Le passage que nous allons étudier est extraite de la scène 9 de l’acte II. Dans celui-ci, Silvia et Dorante déguisés en Lisette et Bourguinon se rencontrent pour le seconde fois. Dorante lui déclare son amour mais Silvia tente de le garder à distance car la difference de classes sociales leur interdit cette relation. Au cours de cette analyse, nous nous demanderons comment cette scène de quipoquo amoureux révèle les véritables sentiments des personnages derrière la comédie. Dans un premier temps, nous verrons le dialogue amoureux présent dans la scène. Dans un deuxième temps, nous analyserons le jeu de dupes et enfin, dans un troisième temps, nous évoquerons le double plaisir du spectateur à regarder la scène.
Tout d’abord, nous voyons que Dorante est amoureux de Silvia grâce au champ lexical de l’amour : « te rendre sensible », « mon coeur », ou encore « passion dangereuse ». Dorante pose de nombreuses questions comme par exemple « que peux-tu me reprocher ? » ou bien « qu’ai-je donc de si affreux ». Ces questions montre que le personnage est troublé et souffre. Cette souffrance est accentuée avec le vocabulaire du désespoir encore employé par Dorante : « désespère une passion dangereuse, sauve-moi des effets que j’en crains », « acable mon coeur de cette certitude-là » mais aussi « donne-moi du secours contre moi-même, il m’est nécéssaire, je te le demande à génoux ». Dorante se met alors à genoux devant Silvia, signe de soumission mais aussi une preuve d’amour.
Ensuite, nous relevons deux apartés de Silvia. Elles ont un rôle très important et sont révélateurs des réels sentiments de cette dernière. En effet, cette citation : « j’ai besoin à tout moment d’oublier que je l’écoute » témoigne de l’amour qu’elle ressent pour Dorante, amour impossible à cause des différences de classes sociales. De plus, la deuxième aparté « il ne faut pas s’y fier » montre que cet extrait est marqué par de nombreuses contradictions entre les sentiments éprouvés par les personnages et leurs discours. Les paroles de Dorante et Silvia ne doivent donc pas être prises au sérieux.
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