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Louise Labé, je vis je meurs

Commentaire de texte : Louise Labé, je vis je meurs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  694 Mots (3 Pages)  •  1 019 Vues

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Commentaire

Il s’agit d’un poème de Louise Labé, une auteure du 16ème siècle qui se nomme Je vis, je meurs, extrait du recueil Sonnets. Dans ce poème, le poète exprime sa souffrance et sa situation par rapport à cela. Il serait intéressant d’étudier comment le poète exprime qu’il est perdu mais aussi sa rechute après une résolution des ses problèmes. Dans une première partie nous allons étudier comment le poète énonce ses tourments; puis dans une seconde partie nous analyserons sa solution à ceux-ci. Finalement dans une dernière partie nous allons examiner sa rechute après un certain événement.

Tout d’abord, ce poète ressent qu’il est égaré dans ses propres pensées, qu’il ne sait pas s’il est bien ainsi ou pas. Dans la première strophe, il exprime ses tourments au travers d’antithèses à base d’antonymes : “ Je vis, je meurs; je me brûle et me noie; / J’ai chaud extrême en endurant froidure : / La vie m’est trop molle et trop dure, / J’ai de grands ennuis entremêlés de joie.” J’observe un champ lexical de la souffrance : “ meurs”; “brûle”; “noie”; “ennuis”.

De plus, toute cette souffrance se poursuit sur les trois premiers vers de la strophe suivante : “larmoie”; “j'endure”. Elle nous dit qu’elle endure des tourments en plein plaisir donc ne serait-ce pas ce plaisir qui l’a fait souffrir ? “ Et en plaisir maint grief tourment j’endure” “Mon bien s’en va, et à jamais il dure” donc ce bien est aussi quelque chose qui dure dans le temps ce qui augmente la souffrance. On le voit surtout car le champ lexical de la souffrance est évoqué tout au long du poème.

Pourtant, elle va faire une certaine rencontre qui va lui permettre de la guider dans toute cette obscurité. On ne sait pas qui est cette personne, ou cette chose est, mais on sait qu’elle va la guider jusqu’à la fin du tunnel. “Ainsi Amour inconstamment me mène” Pourquoi mettre une majuscule à ce mot peut-être car il lui est très important ? “Amour” fait référence au champ lexical du bonheur.

Ensuite, on remarque aussi que la notion de bonheur est très présente dans le milieu du poème : “ je ris"; “Et en plaisir”; “Mon bien”; “Ainsi Amour”... On observe un “Il” au début du dernier vers, qui nous ramène à penser que ce “Il” est au final le fameux “Amour” avec une majuscule. Cet “Amour” / “Il” est finalement le cadet de ses soucis, il lui apporte le bonheur mais au final quand elle se sent bien il part et la laisse retomber dans ses soucis du début.

De même, une fois que le “Il” l’a laissé elle rechute dans tous ses problèmes et elle exprime ces chutes en une seule strophe ce qui nous fait penser à une chute libre : “Puis, quand je crois ma joie être certaine, / Et être au haut de mon désiré heur, / Il me remet en mon premier malheur.” C’est un retour à la case départ. On peut observer avec les rimes qu’elles sont présentes mais pas dans un schéma existant : abb abb. Elle retombe dans son mal-être de départ.

Enfin, le fameux “Il” est la personne ou la chose qui est le problème global. On peut se rendre compte qu’au final “Il” est l’ “Amour” donc dès lors qu’elle sort de ses tourments en trouvant l’Amour, elle va être heureuse un certain

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