L’industrialisation et l’accélération des transformations économiques et sociales en France (1848-1870).
Chronologie : L’industrialisation et l’accélération des transformations économiques et sociales en France (1848-1870).. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cacaman2 • 10 Novembre 2021 • Chronologie • 2 141 Mots (9 Pages) • 1 540 Vues
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H4. L’industrialisation et l’accélération des transformations économiques et sociales en France (1848-1870).
Diapo 1. Accroche
Point méthode : Rédiger l’introduction d’une réponse à une question problématisée
- Commencer par l’accroche
- Définir tous les termes du sujet
- Formuler une problématique
- Annoncer le plan suivi
Introduction.
La France s’urbanise doucement au cours de cette période et passe ainsi de 9 à 11 millions de citadins entre 1851 et 1866 notamment dans les villes industrielles. L’industrialisation qui est processus de transformation économique marqué par les développements des activités industrielles qui deviennent le principal facteur de la croissance économique.
En quoi l’industrialisation accéléré les transformations économiques et sociales de la France.
Dans un premier temps nous verrons l’avancée de l’industrialisation grâce à l’État et le développement d’une nouvelle génération d’entreprises et d’entrepreneurs puis dans un second temps nous verrons la socialisation du monde rural et son urbanisation.
I. L’industrialisation accélère les transformations économiques
Consigne :Lisez la première partie de la leçon et à l’aide de trois fluos de couleurs différentes, surlignez les idées générales, les explications et les illustrations ou exemples.
Vous utiliserez les diapos ou le manuel numérisé lorsqu’il sera fait référence à une pagination.
1. L’apparition du phénomène d’industrialisation. Diapo 2.
- La France débute son industrialisation dans les années 1840. Cette expression désigne le nouveau mode de production lié à l’emploi de machines et la production en série dans les usines.
Même si l’eau et le bois restent longtemps des sources d’énergie très utilisées, le développement des mines de charbon et l’essor de la production de la houille (charbon utilisé comme combustible, doc 1 et 2 D2) permettent l’implantation massive de machines à vapeur comme c’est le cas dans les usines textiles Dollfus-Mieg à Mulhouse, doc 2 p. 111.
- Les usines se multiplient dans le Nord et dans l’Est du pays. Le travail à domicile décline, le salariat (rémunération du travail par le versement d’un salaire) et la mécanisation (remplacement du travail manuel par des machines) s’imposent. Les travailleurs sont désormais soumis au rythme des machines et à la discipline imposée dans les ateliers par les règlements des contremaîtres : on le voit avec le règlement de l’usine Hutchinson de Montargis, doc 3 D2.
- La mécanisation se développe dans les usines. Dans le textile, le coton est à la pointe du mouvement de mécanisation. Dans la sidérurgie, la famille de Wendel développe son activité à Hayange en Moselle, concentrant mines, hauts-fourneaux et ateliers de laminage. La famille Schneider fait de la ville du Creusot un centre de construction mécanique et d’armement qui utilise les techniques les plus modernes comme les aciers spéciaux ou le marteau-pilon, doc 4 D2 p 125.
2. Le rôle fondamental d’un État modernisateur. Diapo 3 et 4.
- Napoléon III favorise la modernisation de l’économie. Cette politique favorable aux activités s’explique par l’attachement de Napoléon III au saint-simonisme (idéologie qui préconise l’avènement d’une société industrielle en confiant une place politique importante aux forces productives du pays, doc1 D3). Par conséquent, l’État développe le réseau ferroviaire (sa longueur a été multipliée par cinq entre 1850 et 1870, doc2 D4), favorise les échanges internationaux (doc1 D4) et met en place une législation favorable aux entreprises (la loi de 1867 permet la création des sociétés anonymes).
- L’État encourage aussi la production. Il exalte le progrès et la modernité, promeut le savoir-faire et les innovations (perfectionnement d’une invention permettant sa production industrielle) des entrepreneurs français c’est le cas de l’Exposition universelle de 1855, organisée à l’initiative de l’État à Paris, doc2 D3.
- L’État encourage aussi les échanges. Napoléon III est convaincu du bien-fondé du libéralisme économique (système fondé sur la faiblesse des droits de douane pour stimuler les échanges commerciaux : c’est pour lui un moyen d’accélérer la modernisation de l’économie, doc1 et 3 D3. En janvier 1860, Napoléon III signe avec un traité de libre-échange avec le Royaume-Uni, alors première puissance économique mondiale.
3. Une nouvelle génération d’entrepreneurs. Diapo 5. Fiche 1.
Consigne : réalisez la Fiche 1 avant la lecture du cours.
- De nombreuses entreprises sont encore dirigées par des « héritiers » et assises sur des capitaux familiaux. Les actions (parties du capital d’une entreprise doc2 D5) des sociétés sont encore largement détenues par des descendants du fondateur. C’est le cas dans la famille Schneider dont l’histoire industrielle commence au début du XIX ème siècle. Eugène Schneider, le patron de l’entreprise sidérurgique entre 1836 et 1875, est la 1ère génération à la tête de cette entreprise familiale, qui est le deuxième groupe sidérurgique français.
- Le Second Empire voit aussi émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs. Par leur audace et leurs investissements, ils transforment en profondeur le capitalisme (organisation de l’économie reposant sur la propriété privée, la concurrence et la recherche du profit) national.
Diapo 6. Point de passage et d’ouverture 1 : « Les frères Pereire » (pages 108-109, parcours A au verso Fiche1)
En quoi les frères Pereire sont-ils des acteurs majeurs de la modernisation économique de la France sous le Second Empire ? Vous présenterez d’abord les secteurs d’activités dans lesquels ils interviennent et les sociétés qu’ils ont créées. Puis, vous mettrez en évidence leurs réussites mais aussi leurs échecs économiques et financiers.
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