Les grans cimetières
Commentaire de texte : Les grans cimetières. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julie Gracia • 17 Avril 2016 • Commentaire de texte • 978 Mots (4 Pages) • 4 494 Vues
Commentaire littéraire
Les Grands Cimetières sous la lune, Georges Bernanos
Georges Bernanos (20 février 1888- 5 juillet 1948) est un écrivain, il à notamment marqué les français par des oeuvres explorant le combat du Bien et Mal comme : « Sous le soleil de Satan », « La grande peur des bien-pensants », « Journal d’un curé de campagne ». Il appartient au mouvement littéraire du surréalisme. « Les Grands Cimetières sous la lune » est un pamphlet, paru en 1938, dans lequel celui-ci dénonce violemment les répressions franquistes de la Guerre d’Espagne et l’indifférence d’une partie de l’Europe à ce conflit. L’extrait relate les conséquences de la Guerre espagnole et ce qu’est devenu le pays et son peuple. Comment l’auteur met-il en évidence un affrontement idéologique ? Tout d’abord grâce à une guerre omniprésente, et ensuite avec les conséquences de celle-ci.
Tout d’abord, la présence de la guerre est mis en évidence par un auteur très engagé. En effet la ponctuation expressive et exclamative « hélas! » montre toute la colère de celui-ci. L’utilisation du pronom personnel « je » accentue la vision de son engagement pour cette cause qu’est la guerre espagnole. L’antiphrase « A votre santé » nous prouve encore une fois que c’est un auteur engagé car ironiquement il montre tout son engouement pour la guerre, de plus le registre polémique soutient la violence de ce discours.
En outre, la guerre est omniprésent de part un affrontement physique et moral. Grâce à la métaphore filée de l’infection de la guerre et de la maladie avec le champs lexical de tout cela, « septicémie, pus bouillant, charnier », la propagation la guerre est dénoncé. La répétition du mot « guerre » permet d’insister encore plus sur la présence de celle-ci ainsi que la périphrase « La Tragédie espagnole est un charnier ». Les antithèses « des principes vrais et faux » et « des bonnes intentions et des mauvaises » sont présente afin de montrer un affrontement de principes. « Accroupis depuis des mois autour de la marmite à sorcière et piquant de la fourchette chacun vantant son morceau » est une périphrase de la guerre qui permet ainsi d’accentuer l’apparition d’un combat entre plusieurs groupes, chacun défendant son opinion avec des discours mais aussi par la force. Des opinions différentes sont les causes la guerre d’Espagne, en effet l’énumération « républicains, démocrates, fascistes ou antifascistes, cléricaux ou anticléricaux, pauvres gens, pauvres diables » met en évidence ces opinions différents.
Cet extrait met donc en évidence la présence de la guerre avec un auteur très engagé dans cette cause mais aussi de nombreux combats sur tout les plans. Mais tout cela n’est pas sans conséquences.
Ensuite, les conséquences de cette guerre sont terribles, en effet le pays est chargé d’une histoire dure avec déjà de nombreuses guerres avant celle-ci. Ainsi l’utilisation du présent dans la première phrase de l’extrait « la tragédie espagnol est un charnier » montre que c’est un fait d’actualité, car l’oeuvre a était écrite en 1938, en plein milieu de la guerre espagnole. Le champs lexical de la maladie « un tel cloaque, fermentation » ainsi que les métaphores « cloaque » et « image de ce que sera le monde demain » présente l’avenir de l’Espagne, un pays complètement dévasté et détruit. La périphrase « une vieille terre » prouve l’Espagne est un pays ancien, ayant connu déjà beaucoup de choses. La gradation « non pas chargée, mais accablée d’histoire » accentue le passé riche de ce pays, qui à connu de nombreux conflits comme cette guerre. Le champs lexical de la mort et de la maladie « souffrent, luttent, meurent » raconte l’histoire de cette terrible guerre. L’utilisation du conditionnel « auraient pu » et du plus que parfait « j’avais jugé » nous replongeons dans le passé, l’auteur exprime tous ces regrets. L’auteur songe aussi au futur du pays, celui ci pense en effet que la guerre va causer de nombreux dommages avec la répétition de « plus » et la gradation « le chaos qui en résultera plus dégoutant encore, leur pourrissions plus puants ».
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