Les grands cimetières sous la lune

FICHE LES GRANDS CIMETIERES SOUS LA LUNE

INTRODUCTION

Cet extrait provient de l’œuvre nommée Les Grands Cimetières sous la lune écrit par Georges Bernanos en 1938. Ce dernier fut le témoin en Espagne des crimes auxquels se livrent les milices francistes. Il décide dans son œuvre de relater les faits qu’il a vus en Espagne. Dans cet extrait, l’auteur dénonce l’indifférence des pays européens face aux massacres en Espagne et n’hésite pas à critiquer violement les responsables de ce massacre.

Est-ce que les faits relatés par l’auteur sont réels où ont-ils été exagérés/amplifiés pour choquer le lecteur ?

Pour cela, nous allons tout d’abord étudier la dénonciation de l’auteur qui est assez violente pour nous étudierons comment Bernanos critique la guerre.

I. Une dénonciation violente

a. L’implication de l’auteur

• l.1 Majuscule à « Tragédie » + utilisation dès le début du texte : montre dès le début de l’aspect tragique de la scène au lecteur, personnification de la tragédie

• Emploi du mot « hélas » l.5 : peine pour le lecteur + désespoir de l’auteur

• « Sacrifice est vain » l.21 : augmente l’aspect tragique et a pour but de toucher sentimentalement le lecteur.

• Pronom « on » : implique le lecteur et l’auteur

b. Une attaque directe envers la religion

• l.25 la patrie est caractérisée comme une « idée sainte » et un peu plus loin la patrie est critiquée « au nom de la patrie, semé la move » l.26 : l’auteur critique de la patrie qu’il définit comme une idée de la religion.

emploi péjoratif du nom commun « cléricaux » l.35 qui représente les partisans du clergé : l’auteur vise l’église

• « pauvres diables » ref à l’enfer qui est mis dans la même phrase que cléricaux : montre que les deux vont bien ensemble, Bernanos critique les religieux.

c. L’aspect tragique très présent

• l.1 Emploi du mot « toutes » : Exagération de l’auteur

• « Sincèrement » l.7 L’auteur nous donne son avis avec « je pense ».

• Emploi du pronom « je » : nous montre que l’auteur est très présent dans le texte et qu’il s’implique beaucoup.

• «  A votre santé » l.36 : intervention ironique de l’auteur. Accentuation sur la présence de l’auteur (antithèse)

• « Je regrette d’appeler » l.11 : point de vue de l’auteur

• l.3 à 4 insistance de la tragédie : fatalité et impossibilité + tournure infinitive qui témoigne d’une sénilité + rappelle de la maladie

• Abondance des erreurs : effet de tragédie

II. La critique de la guerre

a. Mise en avant de l’horreur

• La 1ere phrase est courte et directe : elle a pour but de choquer le lecteur

• Personnification de l’ « erreur » avec le verbe « mourir » l.2 : augmente l’horreur de la guerre

• Vocabulaire de la maladie avec : septicémie, convulsion, morve et typhus l.25 : choque le lecteur

• Emploi des mots « charnier » et « cloaques » l.11 et l.9 : met en évidence un lieu digne des enfers

• l.1 à 3 champs lexicaux de la mort

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