Les aveugles Baudelaire

I. Description cruelle des aveugles V1 à 4

• 1er quatrain

- Antithèse entre : * Incitation, adressée par le poète à son âme  « Contemple-les » verbe  suggère que le spectacle sera beau/ suit la laideur repoussante des aveugle; l’objectif n’est pas d’admirer mais de médité sur la scène vue.

- La compassion pour les aveugles paraît ici exclue et B souligne leur laideur  appréciation violente  adj péjoratif affreux amplifié par adv « vraiment » V1

- B insiste sur l’aspect dégingandé, disloqué de leur démarche d’où la comparaison avec les « mannequins », des figures articulées V2

- Démarche mécanique  tend à faire rire ; adj ridicule « vaguement ridicule » V2.

- * démarche saccadé souligner par le rythme haché des 3 premiers vers.

- V3 « comme les somnambules » nouvelle comparaison négatives qui insinue que les aveugles ne se contrôle pas

- La périphrase des yeux des aveugle V4 « globe ténébreux » revêtent une dimension macabre

Ainsi, nous distinguons une vive cruauté dans le « tableau » des aveugles que dépeint B, puisqu’il ne semble prêter aucune pitié aux aveugles mais nous allons voir qu’ils revêtent 

II. Dimension symbolique des aveugle V5 à 10

• 2ème quatrain :

- Les yeux des aveugles sont morts  privés de la divine étincelle l’adjectif « divine » V5, semble ajouter une dimension métaphysique au portrait des aveugles.

- Le poète insiste sur la posture des aveugles, qui ont le regard tendu vers le ciel mis en relief le rejet de l’expression au ciel V7.

- Emploie du verbe regarder V6 = étonnant puisque les aveugle ne voit pas. Ce paradoxe les aveugles attendent quelque chose du ciel Quête spirituelle à la recherche d’un Idéal qui donnerait sens à leur existence.

- La longue négation totale qui suit V7 et 8  allusion à l’attitude du songeur, attitude courante de l’homme cherche la solution en lui-même, et surtout typique du poète en introspection.

- S’oppose donc aux aveugles qui cherchent la solution ailleurs que dans leur rêve, en regardant au ciel.

• 1er tercet :

- 1er vers du tercet, le poète condense et dramatise la solitude de ces êtres condamnés au noir illimité.

- Le verbe « traverser » V9  semble indiquer leur force à vaincre la difficulté des ténèbres.

- La périphrase silence éternel V10  les aveugles comme déjà hors de la vie, à mi-chemin de la mort.

Ainsi, a travers cette partie nous avons montré que les aveugles sont l’allégorie des hommes

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