Les Liaisons dangeureuses

Le mouvement des lumières est introduit par Pierre Bayle au XVIIIème siècle, il cherche à développer les connaissances et la raison. Ainsi, les liaisons dangereuses s’inscrit dans le mouvement des lumières, caractérisé par la liberté, le savoir et la raison.

Choderlos de Laclos, né en 1741 et mort en 1803, est un officier de carrière qui a traversé la Révolution française et a beaucoup écrit sur des sujets très divers. Les liaisons dangereuses, paru en 1782 est certainement l’œuvre la plus connu de Pierre Choderlos de Laclos, le récit est composé de 175 lettres au total . 

Son œuvre la plus célèbred’apprendre malgré les opinions pesantes de cette société.

I La condition des femmes dans la société

1. La considération des femmes dans la société

 B Le contrôle de la société sur les femmes

1. Tout d’abord L’opinion des femmes ne doit pas être entendue dans la société

- « Au silence et à l’inaction » : adjectifs péjoratifs qui expriment à quoi elle était censée être réduite.

3)La femme ne doit pas s’intéresser aux sujets concrets

- Adjectif « distrait », qui montre qu’elle doit avoir un regard distrait, donc qu’elle ne doit pas montrer à la société qu’elle s’intéresse à certaines choses

- le Vicomte de Valmont, qui peut représenter la société, prône ce comportement d’ignorance « que depuis vous avez loué si souvent » psr qui se réfère au regard distrait

- « Si souvent » adverbe de temps, qql chose de fréquent de louanger le fait que la femme ne s’intéresse à rien

« forcée souvent de cacher » forcée adj qual : contrainte de la société, souvent adverbe de temps : régulier, cacher vb à l’infinitif : elle n’est pas censée porter de l’attention à ces choses

        3) vision de la société sur les femmes

- Adjectifs successifs : « étourdie », « distraite » qui montre la vision que la société porte sur elle et sur les femmes en général

Ainsi, la Marquise de Merteuil nous dévoile la condition des femmes dans la société du 18ème siècle. En effet, les femmes ne sont pas considérées autant que les hommes le sont, elles n’ont pas l’opportunité de s’intéresser à des sujets concrets puisque la société l’en empêche. La société apprécie que les femmes soient distraites et désintéressées. 

Ainsi, elle parvient en quelque sorte à prendre le dessus en réussissant à camoufler et contrôler ses émotions mais aussi son apparence auprès de la société. Cet apprentissage fut long périlleux mais elle finit par y parvenir et même à s'en amuser.

1. L’utilisation de ce pouvoir 

1. Le masque créé par la Marquise de Merteuil

- Champ lexical des émotions : « chagrin », « joie », « douleur », « plaisir » :

- Opposition entre chagrin et joie, plaisir et douleur : qui montre qu’elle peut facilement passer d’une émotion à une autre

- Opposition entre joie et peine, jeux de mots qui peut encore montrer qu’elle

parvient à contrôler ses apparences

- « ma physionomie » det possessifs + nom qui montre le paraître

- « prendre l’air » montre encore l’idée de masque

2) La confiance qu’elle obtient grâce à ce pouvoir

- « sûre » adjectif qui montre qu’elle est confiante

- Répétition de « suivant » qui montre qu’elle s’adapte à toutes les situations

Ainsi, après s’être approprié son pouvoir, la Marquise de Merteuil utilise celui-ci afin de le mettre à profit. Elle créé une sorte de masque afin de vivre dans la société qui l’entoure sans se faire remarquer ou mépriser par celle-ci. 

Pour conclure,  elle développe son pouvoir grâce à sa curiosité, d’abord elle s’approprie son pouvoir avec beaucoup d’entrainement, dans l’apprentissage de son pouvoir elle rencontre des obstacles mais elle réussit à les surmonter. Elle a donc réussi à s’approprier son pouvoir. Elle parvient même à concevoir un masque derrière lequel elle cache ses réelles émotions. Sa curiosité a donc permis ce pouvoir qui l’aide à s’insérer correctement dans la société.

C’est pourquoi, ce pouvoir entraine la possibilité pour La Marquise de Merteuil de réfléchir malgré une société pesante.

III La possibilité de réfléchir malgré une société pesante

Annonce des sous parties

Nous verrons d’abord la pression de la société, ensuite nous comprendrons comment l’opposition de Marquise de Merteuil avec les normes de la société est démontrée. Enfin, nous analyserons comment la Marquise de Merteuil parvient à manipuler la société.

1. La pression de la société

1) le regard oppressant

- Champ lexical du regard : regard oppressant de la société

- Proposition subordonnée relative : « qui m’entouraient » qui se rapporte aux yeux qui désignent la société qui est encore oppressante

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