Les Liaisons Dangereuses (1782), Lettre Première, Choderlos de Laclos
Fiche : Les Liaisons Dangereuses (1782), Lettre Première, Choderlos de Laclos. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar youhuou • 24 Avril 2019 • Fiche • 1 261 Mots (6 Pages) • 882 Vues
Les Liaisons Dangereuses
De Choderlos de Laclos
Pierre Ambroise Choderlos de Laclos, (1741-1803) est un officier de carrière qui a traversé la Révolution française et beaucoup écrit sur des sujets très divers, dont les cahiers de doléance. Son œuvre principale est Les Liaisons Dangereuses (1782).
Contexte historique :
Au XVIII siècle, la littérature, la philosophie et la médecine considère la femme comme inférieure intellectuellement et physiologiquement. De plus elles ne sont pas considérées comme de vrais individus par les hommes ; elles s’occupent uniquement des tâches domestiques et sont en dehors de la société. Elles sont donc uniquement considérées comme des mères ou des ménagères. Les femmes suivent une éducation religieuse, sont ensuite sorties des couvents pour se marier. C’est l’idéal féminin de l’époque. La Révolution française des Lumières contredit ces idées.
Résumé de l’œuvre :
Son roman dépeint le portrait de son époque ainsi que ses lassitudes militaires et les humiliations qu’il a subi tout au long de sa vie ; c’est une comédie de mœurs. Les Liaisons dangereuses est un ouvrage principalement basé sur le pouvoir, l’intrigue et la séduction. C’est un roman épistolaire de 175 lettres qui révèlent ce à quoi songent et aspirent chaque personnage. L’histoire est celle de deux femmes ; la jeune Cécile Volanges et de la pieuse Présidente de Tourvel, dont se jouent deux libertins : la marquise de Merteuil et son acolyte, le vicomte de Valmont. La marquise de Merteuil est le personnage principal du roman. Elle représente l’aristocrate libertine de l’époque Louis XV. Elle est intelligente et cultivée mais semble n’avoir aucune pitié. Elle semble ressentir un réel besoin de dominer, contrôler et gouverner les autres. Sa supériorité physique et intellectuelle, fait penser à celle qu’avait les hommes de l’époque.
Situation :
Il s’agit ici de la première lettre du roman épistolaire. Dans cet extrait, Cécile Volanges écrit à son amie Sophie Carnay avec laquelle elle était au couvent. Elle fait part ici de son quotidien chez sa mère depuis son retour de l’abbatiale, et son souhait de se marier.
Problématique :
Cécile est-elle bien éduquée ?
Tableau des repérages :
Repérages Procédés et figures de style Sens
« Maman » Répétition (x10) Omniprésence de la mère de Cécile dans sa vie
« J’ai ma harpe, mon dessin et des livres comme au Couvent » l. 11 Enumération + comparaison Garde ses habitudes du couvent
« Mère Perpétue » l. 11 Figure maternelle au couvent qui garde une présence importante
« il suffisait que je fusse coiffée » l. 9
« Asseyez-vous et donnez votre pied à Monsieur. » l. 35
« ma Femme de chambre dit qu’il faut que je m’habille » l. 39 ne décide pas d’elle-même
« femme de chambre à moi et un cabinet dont je dispose » l. 7 Utilisation de pronoms personnels qui se réfèrent à elle-même elle insiste sur ce qu’elle fait et ce qu’elle possède
« l’aller joindre l’après-midi » l. 10, « pas encore cinq heures » l. 14,
« qu’à sept », l. 14, « Il est près de six heures » l. 38 Repères chronologiques Elle raconte tout dans l’ordre chronologique
« Il vient d’arrêter un carrosse à la porte » l. 19 Temps du verbe au présent Ecrit comme si elle parlait à son amie
« les bonnets et les pompons » l. 1, « parures » l. 2 Accorde de l’importance à l’apparence
« Oh ! » l. 21, 26
Exclamations + Répétition (x2) Réactions excessives
« il m’a pris un tremblement tel, que je ne pouvais me soutenir » l. 30-31,
« bien rouge et bien déconcerté » l. 31-32,
« Ta pauvre Cécile alors a perdu la tête » l. 32,
«
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