Les Fleurs du Mal de Baudelaire

 Dissertation sur Les Fleurs du Mal de Baudelaire

Baudelaire est un poète français du 19è siècle, il écrit son recueil de poème « Les Fleurs du Mal » publié en 1857 dans lequel il effectue une quête à la recherche d’un idéal perdu, son recueil est composé de six parties dans lesquelles sont expliquées sa chute en enfer pour rechercher son idéal perdu. Il est dit comme étant le digne successeur du mouvement littéraire du romantisme mais son recueil a une fracture par rapport au romantisme puisque il est d’une toute nouvelle thématique pa part son originalité et du fait qu’on ne peut le classer dans aucune école particulière. Ce fut alors le début de la poésie moderne. Mais ce que nous essayons de voir ici c’est dans quelle mesure, la poésie telle que conçue et créée par Baudelaire, doit elle dépasser le réel ?

      Baudelaire est comparé a un alchimiste,(quelqu’un qui transforme une objet en y laissant une partie de son âme) car il transforme le « Mal » en « Beauté ». Dans « Spleen », il va comparer le ciel à un couvercle « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle », la pluie en barreaux de prison « Quand la pluie étalant ses immenses traînées ; D’une vaste prison imite les barreaux », ou encore la terre en cachots humide « Quand le terre est changée en cachots humide ». Il nous parme alors dun monde oppressant dans lequel il vit. Dans « Paysage » Baudelaire observe Paris avant de se couper de la réalité pour la transfigurer comme ce que ferait un alchimiste. Baudelaire en utilisant ses mots il dépasse sa vision de la réalité, la position de ses mots est fait en sorte de créée un langage cryptée des alchimistes et par cela créer des images pour nous le faire voir.

    Baudelaire utilise aussi des correspondances entre deux choses qui n’ont rien a voir ensemble, il nos explique cela dans sa « Théorie des correspondances » et dans son poème «Correspondances », il nous parle de « Vivant » et « L’Inerte ». On y retrouve aussi le langage cryptée des alchimistes « des forêts de symboles » une spécialité du poète et de pouvoir déchiffrer ces symboles. Ensuite Baudelaire fait des lien entres les différents sens « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. » L’odorat et l’ouïe sont « Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté », la nuit et la clarté sont liés ensemble malgré les contraires qu’ils représentent, et on a encore des liens entre l’odorat, la vue, l’ouïe, du goût et du toucher. Baudelaire joue avec ces correspondances et sur leurs transfigurations ainsi que la coexistences des contraires comme si c’était un grand maître dans ce qu’il put faire, il arrive a atteindre les sentiments pour franchir cette limite de la réalité et la dépasser.

    La poésie c’est la liberté de l’usage de la langue, ça ne consiste pas à respecter la syntaxe ni à conjuguer des verbes correctement mais à aller au-delà du réel et des règles, c’est ce qu’on retrouve dans ce recueil de Baudelaire qui arrive parfaitement à franchir ces règles. L’effet poétique est née de la rencontre de deux éléments extrêmement éloignés, on a alors ici Baudelaire qui prend outil de cette consigne en l’appliquant aux « Correspondances » qu’il a créé. Baudelaire qui est alors un alchimiste se servant d’un langage crypté va transcender la réalité pour déjà respecter les codes de la poésie mais aussi fuir ce monde réel dans lequel il est tombé.

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