Lecture linéaire: le Lac de Lamartine
Fiche de lecture : Lecture linéaire: le Lac de Lamartine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Benjasse • 15 Juin 2022 • Fiche de lecture • 1 957 Mots (8 Pages) • 598 Vues
Lecture Linéaire 4 : le lac, Lamartine
✽ Julie Charles : nom de la femme aimée
Pb : comment est traitée la fuite du temps dans ce poème ?
Strophe 1 :
1)Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
- « ainsi », connecteur logique qui introduit le poème
- «, », la virgule transmet une idée de continuité de l’histoire
- « toujours », notion de temps, répétition mais aussi d’infinité, qui peut mener à une fatalité
- « poussés », participe passé, Lamartine subit son temps, et subit une action passive
- « rivages », milieu marin évoqué, destination inconnues, découverte de nouveaux lieux
- allitération en V, montre la vague des sentiments
2)Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
- « nuit éternelle », la mort, le repos éternel, mort certaine
- « emportés », participe passé au pluriel🡪action subie et passive
- « sans retour », il sait qu’il ne revivra jamais cette situation, aucun retour en arrière possible
3)Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
- vers à la forme interro négatives l’auteur lutte contre le temps qui passe
- « nous », représente l’auteur lui-même (je), plus les autres
- « océan », terme très vaste
- « océan des âges », il va le désirer toute sa vie, cela va s’élargir et le lac devient finalement un océan
- « ne (…) jamais » qui s’oppose à « toujours »
- enjambement vers 4, qui amplifie l’exaspération
4)Jeter l'ancre un seul jour ?
- « jeter l’ancre », s’arrêter, se poser, s’ancrer dans le temps
- « un seul jour », insiste sur « seul », laps de temps qu’il ne peut même pas obtenir,
- question rhétorique, avec le constat de la fatalité du temps qui passe, incontrôlable, et que subit l’être humain
Strophe 2 :
5)Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
- « Ô », apostrophe, interpellation du lac
🡪 Personnification « Ô lac », Lamartine l’interpelle comme si c’était une personne
- « l’année », champ lexical du temps,
🡪 « À peine », insiste sur la fugacité des évènements, car une année passe vite
- « a fini sa carrière », rapporté à « l’année », personnification, elle a rempli ses taches, progression sociale
6)Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
- « et », conjonction de coordination, « près », complément de lieu
- « flots chéris », montre l’amour pour le lac
- « qu’elle devait revoir », proposition subordonnée relative,
🡪 Il, pourrait le revivre mais cela ne se repassera jamais avec sa bien aimée
- début récit au présent🡪transition au passé
7)Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
- « regarde », injonction, verbe à l’impératif
- « ! », exclamation très présente CF vers.5.8.
- l’auteur interpelle le lac de manière vindicative (agressive), pour qu’il soit témoin de sa peine et de sa souffrance
- « seul », évoque la solitude du poète à présent contrairement à avant, triste et froid, comme la pierre
-enjambement
8)Où tu la vis s'asseoir !
- « où », complément circonstanciel de lieu
- « tu », il parle au lac, puisqu’ « elle » n’est plus là, il s’adresse à la nature, témoin de son amour 🡪personnification du lac
- « vis », reprise de la vision, le lac en témoin visuel qu’il cherche à retrouver,
🡪Passé simple, l’action est finie, ça ne se reproduira malheureusement plus jamais
Strophe 3 :
9)Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
- « tu », s’adresse au lac, personnification
- « ainsi » répétition du vers.1, connecteur logique et anaphorique, réflexion du poème sur le temps
- « mugissais », verbe à l’imparfait, souvenir qu’il évoque, et qui lui manque
🡪 Mugissais, fait du bruit
- « ces », déterminant démonstratif, qui rappelle que les roches ne sont pas inconnues
- « roches profonde », associe la nature à ses sentiments
- le lac est le cadre du bonheur passé
🡪 Il est témoin de cet amour vécu
10)Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
- « ainsi », 3ème occurrence,🡪anaphore
- « tu », le lac
- « te brisais », verbe pronominal
- « flancs », référence aux roches
- « déchirés », adj. qui qualifie « flancs », montre la violence du mouvement
11)Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
- « le vent », responsable du mouvement et de l’agitation de l’écume, petites vagues
- « tes ondes », tutoiement du lac, personnification
-enjambement
Vers 9-10-11 : description précise du lieu du lac
12)Sur ses pieds adorés.
- rappel de la jeune fille, image des pieds (dans l’eau) montre une certaine relation de complicité
- « adorés », rappelle l’affection qu’il apporte à cette fille
- à travers le lac, il cherche le bonheur qu’il a vécu avec elle
Strophe 4
13)Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
- « un soir », moment non précis (date, et heure), temps vague, mais fugace
🡪 Souvenir
- « t’en souvient-il », tutoiement qui rapproche le poète du lac, intimité, qui le ramène à un moment passé avec la fille
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