Le lac, Lamartine (plan détaillé)
Fiche : Le lac, Lamartine (plan détaillé). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jean-Francois Daoust • 26 Février 2020 • Fiche • 1 152 Mots (5 Pages) • 1 986 Vues
INTRODUCTION
Sujet amené :
Époque :
Début du 19e siècle, (1820).
Nom de l’auteur :
Alphonse de Lamartine.
Titre de l’œuvre/de l’extrait :
Œuvre : Méditations poétiques.
Extrait : Le lac.
Date et lieu de publication :
1820, publiée à Paris.
Courant, genre et forme littéraires :
Romantisme sous forme de poème.
Lien avec le contexte :
Animé par la rencontre de Julie Charles (Elvire)
Composé à la suite de leur retrouvaille manquée sur le bord du lac du Bourget, lieu de leur première rencontre
La mort de Julie Charles qui était malade, accuse le temps pour la mort d’Elvire et de son chagrin provenant du temps qui s’écoule rapidement.
Sujet posé :
Élaborez le plan détaillé complet d’un commentaire composé visant à démontrer que dans le poème « Le lac », le poète sollicite la nature de pérenniser son bonheur passé.
Structure de développement devra être tripartite,
Veillez à respecter toutes les règles inhérentes à la technique du plan détaillé.
Sujet divisé :
- La nature a le pouvoir de rendre perpétuel les souvenirs.
- La nature est sollicitée.
- La nature est témoin de ce bonheur passé.
DÉVELOPPEMENT ARGUMENTATIF
- La nature a le pouvoir de rendre perpétuel les souvenirs.
A. Lamartine énonce le caractère durable de la nature.
- Champ lexical de la nature
- « rivage(s) » (v. 3 et 20),« océan » (v. 5), « lac » (v.7,51,56), «flots» (v8,18,21), «pierre» (v. 9), «roche» (v.11), «flancs» (v. 12), «vent» (v.13 et 63), «écume» (v.13), «onde(s)» (v.13 et 16), «cieux» (v. 16), «terre» (v.19), « rive» (v.37), «rochers» (v.51), «grottes» (v. 51), «nature» (v. 53), «orages» 9v. 55), «couteaux» (v.56), «sapins» (v.57), «rocs» (v. 57), «eaux» (v. 58), «zéphyr» (v.59), «bords» (v. 60), «surface» (v. 61), «roseau» (v.63), «air» (v. 64).
🡪Fait comprendre que l’auteur demande à tous les éléments de la nature.
- Redoublement du verbe garder à l’impératif
- « Gardez […], gardez ».
🡪 Met l’emphase du rôle de « gardien » de la nature.
C.A. : Le poète fait la requête au caractère durable de la nature.
[pic 1]
B. Le poète réclame l’aide de la nature.
- Champ lexical de l’éternité en contraste avec celui de l’éphémère.
a) « toujours » (v. 3), « nuit éternelle » (v. 4), « lente » (v. 33), « éternité » (v. 47), etc.
b) « jamais » (v. 5), « un seul jour » (v.6), « rapide » (v. 25), « jamais » (v. 44), etc.
🡪 Démontre l’opposition entre ce qui est immuable et le temps qui passe.
- Temps de verbe à l’imparfait.
a) « devait », (v.8), « mugissais » (v.11), « brisait » (v. 12), « jetait » (v. 13),
« entendait » (v.16), « frappaient » (v.17).
🡪Décrit une répétition des actions passées.
C.B. : Lamartine essaie d’arrêter la progression du temps qui s’écoule en énonçant les moments de son bonheur.
C.I. : Le poète a le désir que ses souvenirs ne tombent dans l’oubli avec le temps qui fuit.
II. La nature est sollicitée.
- Le poète interpelle directement la nature.
1.L’apostrophe.
a) « Ô lac! » (v.7), « Ô lac! Rochers muets! Forêt obscure! » (v.51).
🡪 Invoque directement la nature au travers de ses éléments.
2.Énonciation de pronoms personnels et déterminants possessifs à la 2e personne du singulier.
- « tu la vis » (v.10), « tu mugissais » (v.11), « tu te brisais » (v.12), « t’en souvient-il » (v.15).
b) « tes ondes » (v.13), « tes flots » (v.18), « ton repos » (v.55), « tes orages » (v. 55), « tes riants couteaux » (v.56), « tes eaux » (v.58), « tes bords (2 fois dans ce vers) » (v.60).
🡪 Son destinataire est directement la nature.
C.A. : Le poète s’adresse clairement à la nature par ses éléments.
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