Lecture linéaire, il m'est Paris que d'Elsa
Fiche : Lecture linéaire, il m'est Paris que d'Elsa. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fariandrea8 • 13 Octobre 2021 • Fiche • 647 Mots (3 Pages) • 959 Vues
LL2 : Aragon, « Il m’est Paris que d’Elsa », 1967
Intro° : Louis Aragon est un auteur surréaliste et un poète du XXème siècle connu pour son engagement politique. IL est né en 1897 et sa vie a été marquée par sa rencontre avec l’écrivaine russe Elsa Triolet qui deviendra son épouse et sa muse (=source d’inspi). Elle occupera un rôle essentiel dans sa vie et dans sa poésie puisque la majorité des œuvres et des recueils d’Aragon lui sont consacrés :
- les Yeux d’Elsa, 1942
- Le fou d’Elsa, 1963
- Elsa, 1959
Notre poème évoque l’histoire d’amour du poète, son désarroi (=désespoir) lorsque l’être aimé manque et le caractère indispensable de la femme aimée qui a marqué la ville de Paris de son empreinte.
Pb : comment le poète exprime-t-il son désarroi face à l’absence de la femme aimée ?
Le poème se compose de deux mouvements, on y trouve à la première strophe, l’évocation d’un souvenir triste qui a désorienté le poète, puis dans ka deuxième strophe, le caractère autobiographique du poème
procédés | citations | vers | commentaire |
tournure impersonnelle | « il était une fois » | 1 | début de conte merveilleux 🡪 P rac une hg, évoca° du passé/ souvenir |
pp 2e pers du sg | « tu » | 1 | adresse directe à la F aimée (Elsa) |
PSR | « où tu m’avais quitté » | 1 | indique que c'est un poème qui débute par l’absence de la FA, mais tt le poème lui est consacré |
métaphore | « Tout Paris » | 2 | Paris = Elsa |
cl de l’abandon | « désert » « absence » | 2 | provoque solitude, tristesse, souffrance |
négat° | « ni » « rien » « n’» | 3 | montre vide ressenti par le P, sans F rien n’existe, la vie n’a plus de goût, rien n’existe |
césure à l’hémistiche | « entre crier et rien » | 3 | met en valeur adv de négation « rien » |
antithèse | « jour » « nuit » | 4 | P est désorienté / au tps |
verbe présent | « j’ignore » | 4 | recours à l’instant présent ; expr°🡪 confusion/doute |
SID | « où j’ai été » ; « si m’ont parlé des gens » ; « et si l’air était doux » ; « si j’étais jaloux » ; « si je traversais bien la rue entre les clous » | 4 5 6 7 | accumula° de SID 🡪 le P est perdu ; désorientation du P |
// de constru° | « Dieu sait ou Dieu sait quand » | 9 | insiste sur le fait sur le P est déstabilisé ( tps et lieu) |
2 adv de tps | « tout à l’heure » ; « demain » | 9 | P est désorienté dans le tps |
// de constru° | « rencontrée à Passy rencontrée à Vincennes » | 10 | utlisa° de nom propre 🡪présence de le géographique 🡪ancre dans la réalité + dans le genre autobiographique |
participe passés | « rencontrée » ; « rencontrée » | 10 | contradi° avec la certitude de ne plus jamais la revoir |
comparaison | « les bras comme l’étoile au loin » | 13 | la FA est inaccessible posi° à la fin de la dernière strophe 🡪 idée de conclu°, la FA est désormais hors de portée |
tournure impersonnelle | « il était une fois » | 14 | évoca° souvenir passé ; début de la 2ème strophe 🡪raconte une autre histoire |
GN prépositionnel complément du mot « homme » | « à mon image » | 14 | Nous montre qu’on bascule dans un récit autobio 🡪 grâce au possessif « mon » |
nom Propre | « Paris » | 15 | ancre dans la réalité ; lieu géographique réel |
néga° restrictive | « n’y que » | 16 | 🡪 restreint qu’à la voir qu’elle 🡪ne peut enlever FA de son esprit 🡪n’arrive plus à dissocier Paris d’Elsa 🡪 Paris et Elsa = indissociable |
adverbe | « partout » | 17 | obsession du P |
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