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Lecture linéaire Zone d’Appolinaire

Fiche de lecture : Lecture linéaire Zone d’Appolinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2022  •  Fiche de lecture  •  1 111 Mots (5 Pages)  •  521 Vues

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Commentaire ZONE

Intro :

Ce poème était le dernière poème écrit par Apollinaire qu’il décide de mettre en tête. Nous sommes en lien avec le monde artistique, il avait beaucoup d’amis peintre et voulait une autre image de la réalité, nous avons aucune ponctuation ce qui est très surprenant. Le titre « Zone » se réfère a une mythologie grecque ce qui signifie en grec la ceinture, il choisit donc d’écrit de texte en dernier et de le mettre au début pour faire une boucle comme avec la ceinture.

Comment se poème Allie-t-il une nouveauté créatrice et tradition pour transfigurer la réalité quotidienne  ?

1er mouvement : thème de la nouveauté

Nous avons une absence de ponctuation ce qui a pour conséquence que le poème manque de logique formelle, on commence par trois premier vers isolés ( monostiches )  puis un tercet puis un huitain et enfin un dizain. Le lecteur va s’impliquer d’avantage à la lecture puisqu’il n’y a pas de ponctuations nous avons ce qu’on appelle le vers libre puisque nous avons une hétérométrie. Le vers libre, absence de logique dans le rythme, la liberté des rimes. Le tu utilise au texte renvoie au poème et nous avons une conversation de soit à soit et dans le premier vers nous avons le refus de l’ancien, associé au vers 3 «  tu en as assez de vivre dans l’Antiquité grecque et romaine », on peut parler de discours puisqu’il se parle à lui-même, on peut voir une exagération puisqu’il utilise deux adjectifs post posés coordonnées, on peut comparer l’expression « tu es la » et « tu en as assez ». Pour le vers 1 on a un aspect paradoxal, nous pouvons y voir de l’ironie. Pour le vers 2, nous avons un blanc typographique pour isoler le vers 1 et 2 qui n’on aucun rapport. Nous avons un vers beaucoup plus long. Métaphore de la bergère €*( genre littéraire ), féminisation de la tour effiel, c’est l’emblème d’un paris moderne, le fait que la tour soit complètement métallique, va devenir l’image pour le poète d’une muse moderne. Nous avons une deuxième métaphore : «  le troupeau des ponts bêle ce matin » perception auditive, les ponts font références aux voitures et le troupeau fait référence au bruit des voitures que font dans Paris, nous avons une animalisation puisque ce sont des voiture qui bêles, le verbe bêler renvoie au klaxonne. Dans le vers 3 «  tu en as assez » montre qu’il en a assez de cette pollution sonore. Les bruits des voitures sont quelque chose qui implicitement la fatigue.

Au vers 5, on passe de l’automobile à la religion, jous avons la répétition au début de vers et à la fin d’un vers c’est ce qu’on appel une epiphore, parallélisme des construction. On parle de religion neuve

Deuxième mouvement : une esthétique du quotidien

Vers 11, on parle de la religion puis on parle d’autre chose, énumération + la personnification, plutôt focaliser sur le cadre urbain, le verbe chanter a un genre mélioratif, nous avons une perception auditive qui prend la place d’une perception visuelle, idée d’accumulation avec le pluriel, nous pouvons y voir de l’ironie avec le therme poésie.

Allusion au cadre urbain avec les affiches qui sont affichées dans la rue, la publicité « prospectus, les catalogues » va être exposée comme un art, la publicité anime la rue, la poseuse à la fonction de chanter la modernité. Pour la prose nous avons les journaux avec une sorte d’énumération avec « il y a ». Référence  a un style de littérature. Processus d’accumulation, la profusion pour enfin avoir portrait des grands hommes, toujours avec l’hyperbole, 1000 titres, nous avons la quantité, le « voila » fonctionne la présentatif, « ce matin » fait référence à un renouveau, nous avons tout ce qui touche au quotidien avce les journaux m, le quotidien devient un objet politique et surtout la poésie se trouve là où on ne l’attend pas. La poésie n’est plus sélective, elle ne sélection plus les thèmes et nous avons ce qu’on appelle une déqualification de la poésie. Ça passe uniquement par le regard du poète qui sublime. A la dernière strophe ; « j’ai vu ce matin » nous retrouvons l’occurrence de ce matin, nous sommes dans la zone industrielle, « j’ai vu une jolie rue dont j’ai oublié le nom », association de la vue et de Louï, la poésie n’est plus seulement dans les livres, on sort de la littérature et on s’attarde sur la vision du poète sur la ville. Pour les sons qui sont associés à la ville moderne nous avons la cloche, la sirène et le clairon, le verbe gémi et le verbe aboie 3 substantifs et deux verbes. Connotation négative. Le clairon c’est la jolie rue nous sommes ici dans la métaphore, nous avons une rue anime, bouillante, Le clairon est un son fort. Dans le troisième vers de la dernière strophe, pas de ponctuation, l’accumulation, le domaine du monde du travail ; hyperbole avec le pluriel. Une sorte d’orchestration du monde du travail. Principe de la répétition «  4 fois par jours » idée d’un spectacle visuel, le « y » signifie le lieu donc la jolie rue, ils passent dans la jolie rue, récurrence de y qui mentionne le lieu. Nous avons plus le spectacle visuel mais le spectacle sonore, allusion à la musique moderne.

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