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Lecture analytique Montaigne, « Des cannibales », Essais, I, 31, 1595

Commentaire de texte : Lecture analytique Montaigne, « Des cannibales », Essais, I, 31, 1595. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  1 689 Mots (7 Pages)  •  845 Vues

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Lecture analytique n°1 / Montaigne, « Des cannibales », Essais, I, 31, 1595

LECTURE LINÉAIRE

Mouvements du texte

L 1 à 8 annonce de la thèse et idée sur le barbare relativisme dela barbarie

L8 a la fin : mise en relation de

De l éloge des sauvages et de leur vie simple et pur et critique de la société des européens

monde européen perverti / paradoxe / faire réfléchir le lecteur

1/

L1 à 8

- définition dès la barbarie nouvelle conception du sauvage

Personnelle

L 1 Je : énonce explicitement son idée et pour revenir à mon propos : fin de la digression ,reprise du fil de sa

réflexion et souci manifeste de la structuration

Relativite : rien de véritablement adverbe : tout le monde est un barbare pour l autre .

Opposition avis commun

Fin d’une digression Or oppodition

Subjectivité et source citée

Il se calque sur sa culture avec le nous il donne un nouveau regard des sauvages.

L 3 définition

L 4 et 5 chacun prend comme référant sa culture et ethnocentrismes : sa société est la meilleure : trois occurrences

du mot parfait : on a toute notre vision parfaite de notre civilisation.

L5 comparaison avec des fruits sauvages // sauvages : il critique les européens qui ont altérées les hommes y ils ont

voulu imposé leur mœurs et cultures : acculturation .fruits // altérés :le fruit était pur .

L6 : ironie :parfait

2/

L 11 saveur goût art richesse beauté : lexique esthétique notions abstraites : ils les confrontent elles peuvent en

fonction des civilisations et des continents .

// entre sauvage et nature et européen qui pervertit la nature : Humanisme en fonction de la nature et culture on a

pu évoluer différemment.

12 les vraies les plus … vertus et propriété : éloge avec mélioratif et hyperboles éloge des sauvages .

Les européens : modification de la nature pour satisfaire leur plaisir hédoniste

Critique

L18 ces contrées là : déictiques c’est pays n’ont pas besoin de progrès pour développer de belles choses.

L23 oxymore merveilleuse honte : on détruit la nature les sauvages en tentant de la détruire.

L23 nouvelles et frivoles entreprises adjectifs qui traduisent la superficialité des européens.

Dernières lignes référence en latin Montaigne prend comme exemple et argument d autorité : Properce .// la nature

n a pas besoin d’art pour s’épanouir

Sans aucun art double négation : les sauvages // nature pureté sorte de métaphore filee.

Critique de l ethnocentrisme

Opposition nature / culture

Mythe de l âge d’or .

Introduction :

Fin XVIe siècle = mouvementée : humanisme mis à mal par guerres de religion. Témoin de son temps, Michel de

Montaigne se retire dans sa librairie (lectures alimentent sa méditation). Echange ac auteurs antiques et de son

temps = naissance Essais, œuvre d’une vie centrée sur 1 question majeure : que sais-je ? Et si la réponse à cette

question ne déroge finalement pas de la pensée d’un Socrate, qui affirmait en son temps : « Tout ce que je sais,

c’est que je ne sais rien ». Méditation de Montaigne débouche sur 1 réflexion personnelle qui touche ts les

domaines. Ainsi, 1er livre des Essais, paru en 1580 (1ere édition), l’auteur s’interroge sur le regard que l’Europe

porte sur les indigènes du Nouveau Monde, souvent qualifiés de « sauvages » ou de « barbares ». Pas voyagé mais

instruit par son secrétaire (participat° expédit°vers ces nouvelles terres, et par ses lectures, Montaigne remet en

cause cette vision européenne de l’Autre. Nous montrerons ainsi ce que met en jeu l’interrogation sur le Nouveau

Monde. Après avoir analysé comment il prend en compte l’Autre, nous montrerons que la forme même de l’essai

lui permet de remettre en cause les éventuels préjugés de son lecteur, que cette remise en cause touche à

l’identité des Européens eux-mêmes et qu’il le fait avec une grande conviction.

L’attitude humaniste : la prise en compte de l’Autre pour M

C’est en humaniste que Montaigne aborde la question de l’Autre : cette question est pour lui l’occasion de

renouveler le champ des interrogations que la découverte du Nouveau Monde a suscitées.

- La perception de l’Autre = interrogations majeures des penseurs de la Renaissance : dès les premiers écrits de

Christophe Colomb, la découverte du Nouveau Monde stimule 1 curiosité qui, chez les humanistes, est teintée de

bienveillance. Les humanistes reprennent notamment à leur compte la célèbre phrase de Térence, dramaturge

latin du IIe siècle avant Jésus Christ : « Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».

– L1 à 8. Thèse et vision

...

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