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Lecture analytique- Fin de partie de Beckett

Fiche : Lecture analytique- Fin de partie de Beckett. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2019  •  Fiche  •  492 Mots (2 Pages)  •  611 Vues

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[pic 1]

   Beckett écrit après la 2nd Guerre Mondiale. C'est du théâtre d'après-guerre. Comme Genet et Ionesco, Beckett appartient au nouveau théâtre. Il fait coexister le tragi-comique. Beckett questionne l'existence humaine, qui interroge le sens de la vie.

Idées

Justifications

I/Dans cette scène, le lecteur-spectateur découvre deux personnages qui dialoguent. Quels sont leurs liens ?

  1-Ils ont une identité incertaine qui les rapproche.

  2-La situation dans laquelle ils sont placés permet d'identifier

a) un maître qui ordonne à Clov de scruter l'horizon pour lui

        -aveugle et paralyser

       -besoin de Clov

   

b) un valet chargé d'examiner le payage pour Hamm

  3-Ils sont seuls et semblent unis contre la solitude

a) la parole les relie

b) les didascalies insistent sur leur lien

II/ Cette scène comporte plusieurs formes de comique

  1- une gestuelle comique qui apparente Clov à un clown ou à une marionnette

a) le jeu avec l'escabeau

b) le jeu avec la lunette

c) il joue avec le public

  2-Un comique de langage

a) répétition

b)emploi de mots familiers ou enfantins

c)jeux de répétition d'un son

  3-Un comique de situation

a) une petite improvisation semble inventée par Clov pour faire rire Hamm mais aussi le public

b) un jeu est créé des lignes 49 à 52. C'est un gag

III/ Le comique est mis au service du tragique

  1-La situation dans laquelle sont placés les personnages est tragique. Ils semblent seuls, prisonniers, enfermés dans un lieu coupé du monde des vivants.

a) le hors-scène décrit un monde anéanti, comme après une catastrophe nucléaire.

b) l'univers est angoissant jusque dans la dimension intérieure

  2-Leur vie semble dérisoire, absurde, sans destin

  3-En dialoguant, ils montrent le courage d'exister dans leur solitude et d'affronter un ennemi commun : le temps.

Prénoms monosyllabiques

      comme si ils existaient à moitié[pic 2]

L.19 impératif

L.21 anaphore de « regarde »

L.54 fauteuil ; symbolise l'incapacité à voir le monde

emploi d'interrogatives

L.26 succession de 4 q° à 1 ou 2 mots

 L.40 q° sur l'eau

L.42-46 q° sur le jour

L.6 didascalie

L.11,17,37,49,51 anaphore reprise

L.49 insiste sur son rôle

stichomythies L.40/41, 34/35, 50/52, 8/9

L.31/32/33

        insiste sur le double, il imite son maître[pic 3]

anaphore monter/descendre L.3/4/9/22/23/51

réplique gag L.3/4

3/4/5/6/9/10/1723/24

L.5 ; trait ironique envoyé au public

rime de poésie L.27

L.27/28

« mortibus » L.17

« gros bobos » L.56

écho sonore de la rime L.34/35

jeu avec le public, ironie L.5

L.4 jeu lexical rire

décalage, Ham est en retard

travaille sur l'écriture

« gris » devient un mot image

huit clos tragique : espace fermé

       L.3 hors scène et L.5 la salle[pic 4]

marque de la solitude L.12

un monde obscure : oxymore L.53, 42-43

un monde sans vie : métaphore L.41, 27

champ lexical du vide : « zer »L.13, L.10/11,43

L.57/58 connote la souffrance intérieure

connotation de cette absurdité dans l'image

       image routine L.57[pic 5]

condamnés à être acteurs L.56

temps présent dans les didascalies L.57/54/50/39...

s'inventent des histoires pour résister au temps

 

...

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