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Fin de partie, Beckett, extrait p.50-53

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Par   •  23 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  685 Mots (3 Pages)  •  1 744 Vues

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SAMUEL BECKETT FIN DE PARTIE

Introduction :

Pièce en 1 acte de 1957 / 4 personnages (2 dans l’extrait) / Beckett : absurdité de la vie et attente de la mort, la maison est situé dans un monde désertique et dévasté                                                                4 personnages : 

Hamm : Homme aveugle et paralysé, tyrannique, il aime voir les autres souffrir

Clov : recueillie et élevé par Hamm, il est son souffre douleur. Il ne peut pas accomplir son but : tuer Hamm

Nell et Nazz : parents de Hamm, ils ont perdu leurs jambes dans un accident de tandem.

Ce sont les derniers représentants de l’humanité, c’est un passage au milieu de la pièce : cruauté de Hamm inversé avec Clov, Hamm veut en finir avec Clov.

Problématique : Comment s’exprime le tragique de l’existence à travers le corps ?

Plan :

I – Destin tragique de l’homme

  1. L’homme prisonnier de lui-même et des autres
  2. L’homme projette un voyage impossible
  3. Le langage est détourné de sa fonction

II – Une vision pessimiste de l’humanité

  1. De valeurs humaines bafouées
  2. Une absence d’espoir
  3. Un homme voué à la solitude et à la souffrance

I – Destin tragique de l’homme

  1. L’homme prisonnier de lui-même et des autres

  • Prisonniers de leurs corps (d’eux-mêmes) qui vieillissent et se dégrade : Clov « jambes », »yeux » et Hamm est « aveugle », « dans le Nair ». C’est un texte réaliste avec la souffrance physique « calmant », « achever » à la fin.
  • Il souffre des autres : Clov souffre douleur de Hamm : soumis, prisonnier de l’autorité de Hamm.  Hamm est dépendant de Clov car il a un handicap et il est incapable de se suicider.

  1. L’homme projette un voyage impossible
  • Enthousiasme à l’annonce du voyage : complicité, il y a l’ivresse du large, loin de ce lieu où ils se sentent mal
  • Cela devient un voyage vers la mort « radeau », sans avenir, progression vers le pessimisme
  • Cependant la mort est impossible : l’homme est destiné à attendre la mort sans échappatoire possible
  1. Le langage est détourné de sa fonction
  • Phrases saccadés, silence entre certaines répliques : temps qui passe, attente de la mort, malaise souffrance « mal », « calmant ». C’est la déchéance : « s’il y en a, il y en aura »
  • Il y a des phrases répétitives : « vide » x2,  « noir », « achever » x4. Cela montre la résignation à la fin, la solitude. Le langage comble le vide
  • Ils ne se disent rien : échec du langage, ils tournent en rond : le temps

II – Une vision pessimiste de l’humanité

  1. De valeurs humaines bafouées

  • L’homme est insignifiant : comparaison « gravier », emploie de l’impératif
  • L’homme est impuissant : négation à la fin, il y a un pessimisme constant « mal » x2, « fatigué » x2

  1. Une absence d’espoir
  • Aucun avenir : Voyage impossible, une destiné commune : la mort, il n’y a pas d’échappatoire, avec le champ lexical du mauvais. *Reprend axe précédent*
  1. Un homme voué à la solitude et à la souffrance
  • Douleur physique : « calmant » x2, « mal » x2
  • Solitude : « Personne » x3, « vide » x2
  • Avec  toujours une dépendance l’un de l’autre « mais quitter » : personnages liés

Conclusion :

        C’est le symbole du destin tragique de Ham et Clov à travers le corps. C’est illustré par une vision pessimiste de l’humanité avec des valeurs humaines bafouées, une absence d’espoir. Ces hommes sont voués à la solitude et à la souffrance, prisonniers de leurs corps.

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