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Lecture analytique - Complainte d'un autre dimanche, Paul Verlaine

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Par   •  28 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  680 Mots (3 Pages)  •  1 997 Vues

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Points généraux :

Champs lexicaux : la maison, les tissus, la nature, la souffrance, le macabre, le spleen

Poème du recueil “Les complaintes” (1885), l’auteur parle du mal être, de l’ennui et du monde monotone et uniforme

Ce poème fait suite à une autre poème : “Complainte d’un certain dimanche”

Poète symboliste : exprimer ce que l’on ressent à travers de grandes images

Complainte : genre littéraire poétique, souvent accompagné de musique ; récit qui raconte un destin tragique/une histoire/un fait divers ; genre littéraire populaire

paysage (et poète) malade

texte dépressif

rien de beau : même la manière dont le texte est écrit (“poésie moche”)

Enfermement sur lui-même, dans sa chambre, vision d’un paysage moche

I - Un poème de l’ennui et de la monotonie

A) Répétition

L’ennui et la monotonie s’expriment par des figures de répétition : titre “un autre dimanche” : cycle de répétition

Le dimanche est une difficulté qui revient toutes les semaines

Le dernier ver reprend le premier : cycle

Les temps utilisés dans ces deux ver ‘imparfait puis passé simple) montre qu’il ne s’est rien passé et qu’on est toujours au même point : monotonie

“squelettes de glycines”, “scaphandre” : renfermement sur lui-même

B) Les temps verbaux

Temps : imparfait - présent (actualisation) - futur (tentative de sortir de ce monde laid) - passé simple (passé vide et absence de futur)

C) Construction : contemplation stérile

Le poème est construit de façon à montrer la contemplation du paysage, mais cela ne donne rien

La paysage est découpé, encadré par la fenêtre, mais la vision est gênée par la “jalousie hors d’usage” et “les guêtres”

On observe d’abord ce qui est le plus éloigné, puis ce qui est le plus proche

II - Un triste tableau parisien

A) Termes dépréciatifs

Ce qui est regardé n’est pas très attirant

Cette laideur se traduit par le vocabulaire employé par l’auteur

“glabre”, “hors d’usage” : manque : détérioration

Détérioration également exprimée par la saleté

B) Le morbide et le macabre

Les objets paraissent malades, la paire de guêtres est comparées à deux abcès

Le poète fait de la

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