Lecture Analytique,La Naissance de Gargantua, Rabelais
Commentaire de texte : Lecture Analytique,La Naissance de Gargantua, Rabelais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maeldz • 11 Mars 2017 • Commentaire de texte • 563 Mots (3 Pages) • 15 094 Vues
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Lecture analytique « la naissance de Gargantua »
En quoi s’agit-il d’une naissance hors norme ?
En quoi ce texte est-il « Rabelaisien » ?
En quoi est-ce humaniste ?
I/ Une naissance extraordinaire ou une naissance à but parodique
- Démesurée
- Gigantisme de la scène : hyperboles, vocabulaire de l’abondance → démesure « en masse » ; « de tous côtés » l 1-2 ; « astringent si terrible »→ dès les premières lignes, l’auteur nous présente un accouchement qui semble gigantesque
- Champ lexical de la souffrance « commença à se lamenter et à crier » → naissance douloureuse
- Double sens du mot « Matrice » l 11
→ mère mais également machine, le corps devient une machine, renforce l’idée de grandeur - Métaphore du labyrinthe pour le corps « entra dans la vine cave et, grimpant dans la veine cave et prit le chemin de gauche » l 12
- Premiers mots de Gargantua « A boire, A boire » : être hors du commun
- Un être légendaire
- Sort pas l’oreille : parallèle avec la Bible : parallèle inversé avec la vierge Marie qui est fécondée par la parole de l’Ange Gabriel mais accouche par des voies naturelles
- Référence à Athéna qui naquit par l’oreille de Zeus
- Texte initial « estrange nativité »
- Comparaison avec la Bible « manière dont le diable à la messe de St Martin… » l 9
II/ Un récit burlesque
- Une exagération à visée comique
- Hyperboles « astringent si terrible »
- Onomastique Gargantua (devenue antonomase) « quel grand tu as » sous entendu gosier, rapport à sa soif
- Registre épique « Aussitôt… » l 1
Le récit de cette naissance est parodique, volontairement exagérée, à but comique
- L’humour gras
- Références scatologiques
- « elles croyaient que c’était l’enfant, mais c’était le fondement qui lui lâchait » 3
- « quelques morceaux de peau d’assez mauvais goût » l 2 périphrase
- « astringent si terrible que les sphincters… » l 8
- Registre familier
- « boyau culier » l4
- « emberlificotez » l 24
III/ Critique implicite de l’Eglise
- Parodie de l’Eglise et dialogue avec le lecteur
- Parodie de la naissance de Jésus déjà citée
- Comparaison avec Satan et le sphincter l 8-10
- utilisation des pronoms des pronoms personnels « je » et « vous » → interpellation directe des lecteurs et implication de l’auteur
- questions oratoires → dialogue fictif
- mélange des niveaux de langue : soutenu – familier « ne vous emberlificotez pas »
- Mise en garde du lecteur sur les excès de l’Eglise
- Présent de vérité générale « un homme de bien, un homme de bon sens, croit toujours ce qu’on lui dit » l 17-18 → contre-vérité
- Justification avec la Bible comme argument d’autorité : voir poverbes l 18-20
- Référence à Salomon → désacralisation du personnage
- Moquerie des Sorbonnistes « Car les sorbonnistes… » l 21
Ainsi, l’auteur se moque de l’Eglise en mettant en scène une naissance à but parodique
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