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Le roman doit-il faire voyager le lecteur ?

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Par   •  11 Janvier 2020  •  Dissertation  •  487 Mots (2 Pages)  •  1 276 Vues

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Le roman doit-il faire voyager le lecteur ?

Le Roman a connu son âge d’or au XIXe siècle et fait partie de notre quotidien depuis cette époque. Beaucoup de romans se sont rendus célèbres grâce aux aventures qu’ils faisaient vivre à leurs lecteurs, friands de voyage et d’évasion. Le terme « voyage » se définit au sens propre par le déplacement d’une personne dans un lieu éloigné de chez elle, hors de son cadre habituel. Au sens figuré, le voyage est plutôt synonyme d’imagination, ainsi que d’évasion. Par ailleurs, le« Roman » est un genre littéraire qui désigne un récit en prose. Nous pouvons enfin nous pencher sur le verbe « devoir » qui symbolise l’obligation. Donc la question que nous pouvons nous poser est :

« En quoi le voyage est-il nécessaire aux lecteurs de roman pour s’évader ? » / Un bon roman doit-il parler de voyage pour permettre à son lecteur de s’évader ?

Tout d’abord, nous verrons que les voyages peuvent parfois être le fondement indispensable du roman. Ensuite, nous analyserons que l’absence de voyage et d’évasion dans le roman n’est pas un frein. Enfin, nous expliquerons comment le voyage peut être intérieur.

I Le voyage en tant que fondement indispensable du Roman.

1. Les mondes imaginaires

Certains romans célèbres doivent leurs popularité aux voyages qu’ils racontent et aux mondes qu’ils construisent. On peut prendre l’exemple de la trilogie de  Le Seigneur des Anneaux de l’écrivain britannique Tolkien dans les années 1960. Cette saga raconte l’histoire d’un hobbit, être imaginaire, attaché à sa maison ainsi qu’à sa vie tranquille et qui se retrouve soudain à être entrainé dans un voyage, destiné à sauver le monde.

Tolkien crée tout un monde imaginaire complexe et complet en inventant des êtres, des décors, et une langue, l’Elfique. Ces romans ont connu et continuent à connaître un immense succès. Ils font ostensiblement voyager le lecteur à travers des contrées fictives.

Tolkien a inventé un sous-genre, l’Heroic-Fantasy. C’est cette utopie qui contribue à l’intérêt du roman et à la construction de ces mondes.

2. La robinsonade

Les voyages d’un récit peuvent également aider le lecteur à comprendre le héros et à vivre des aventures avec lui. C’est ainsi que dans Robinson Crusoé du Français Daniel Defoe, le voyage et l’évasion sont partagés par le lecteur puisque le héros se retrouve naufragé, seul sur une île déserte à devoir se débrouiller seul. Ce roman est le point de départ de ce que l’on appellera « robinsonade » et qui consiste à faire le portrait idyllique d’une vie de retour à la Nature, une sorte de paradis perdu.

 Le lecteur partage les aventures du héros au travers de contrées exotiques. Ce récit a rencontré un grand succès grâce à la part d’éva        sion qu’il promettait.

II. L’absence d’évasion dans le Roman peut ne pas être un frein

1. Le roman réaliste

2. Le roman naturaliste

III. Quand le voyage est intérieur : l’autobiographie de l’auteur-narrateur

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