Le poison - Les Fleurs du mal - Baudelaire
Commentaire de texte : Le poison - Les Fleurs du mal - Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fraiseee • 6 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 1 162 Mots (5 Pages) • 1 558 Vues
Les Fleurs du mal, Baudelaire, 1857
Le poison
Intro : Baudelaire publie son recueil Les Fleurs du mal en 1857. Il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose. Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen. Dans le poème que nous allons étudier, Bd montre que la poésie n’est pas le seul moyen de réaliser l’alchimie entre la boue et l’or et que l’alcool, la drogue et les femmes peuvent également la réaliser.
En quoi le texte relève de l’alchimie poétique
Ccl : Dans le texte, Bd présente ses diff addictions et en décrit les effets. Il explique en quoi le vin, l’opium et l’absinthe lui permettent de métamorphoser son environnement. Dans ce poème on a à faire à une alchimie poétique, un phénomène de transformation, on voit que les facteurs de cette transformation sont l’alcool, la drogue, l’opium et l’absinthe.
Nous pouvons mettre ce poème en parallèle avec le parti pris des choses de Francis Ponge. Comme Bd, il transforme les objets du quotidien, il leur donne une autre valeur.
Mouvements :
1 : v1 -> 10 : Les métaphores du vin et de l’opium
2 : v11 -> 20 : Le pouvoir de la femme [pic 1]
Mouv 1 : Les métamorphoses du vin et de l’opium
« Le vin »
Présent comme une réponse immédiate à nos q°
Qu’est-ce que le poison ? = le vin
« sait revêtir le + sordide bouge »
Présent de description
Phrase affirmative
Poète explique ce qu’est le vin
1ère strophe = lex du luxe
Corres hori, on reste dans le réel
Poison peut évoquer, par association d’idée, au serpent souvent présent dans le recueil
Poison en lien avec alchimie. Poison = résultat d’alchimie de transformation
« le + sordide bouge »
Hyp permet de nommer de manière péjorative
Hyp accentue vocab péjo = montre que l’endroit qui va être transformé est miteux
« sordide »
Glauque = idée de misère de gd pauvreté
Insiste sur le fait que le lieu transformé et celui qui est le + pauvre
« revêtir »
Ref aux vêtements = se déguiser = notion de cacher qq chose, ici cacher misère, cacher qq chose = illusion
« D’un luxe miraculeux,
Et fait surgir plus d’un portique fabuleux »
Ch lex du luxe = explique la transformation
« miraculeux » = qq chose qui n’existe pas
« fabuleux » = vient de fable = une histoire -> dire qu’il est fabuleux le renvoi à son existence
Ch lex de l’illusion
« surgir »
Rime avec revêtir = rime interne
Apparition de qq chose qui n’existe pas = lex illusion
« vapeur rouge »
Lex illu = vin qui va s’évaporer = qui monte à la tête mais ne dure pas
« Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux »
Comparaison
« soleil couchant »
ref rouge et or = luxe
« ciel nébuleux »
Représente retour à la réalité après le soleil couchant qui évoque luxe qui est en train de disparaitre puis après l’environnement revient = retour à la réalité
1ère strophe = métamorphose décevante -> donc v6 recours à qq chose + fort = opium car alcool ne suffit pas = corres verti
« l’opium agrandit ce qui n’a pas de borne »
Agrandit l’illimité = borne pas de limite
« opium » = diérèse = donne longueur au vers, agrandit qq chose de déjà très gd
« ce qui n’a pas de borne »
Périphrase qui désigne l’infini
Montre que cette strophe va être consacrée à ça = opium agrandit qq chose
« allonge l’illimité »
Allitération en « L » = idée de longueur
« Approfondit le temps, creuse la volupté »
Différences entre alcool et opium
= opium donne l’impression de modifier les lois de l’univers
« creuse la volupté »
« creuse » = idée de descendre = opium accentue sensation de transformation qui dure plus longtemps = quand l’auteur en consomme, il a l’impression que c’est illimité
« volupté » = synonyme de plaisir = plaisir illimité
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