Le mondain, un récit plus subversif qu'il n'en a l'air
Commentaire de texte : Le mondain, un récit plus subversif qu'il n'en a l'air. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gamarachi • 19 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 353 Mots (2 Pages) • 738 Vues
3
Un poème qui est plus subversif qu'il n'en a l'air
-A-: Une remise en cause des mythes
Ce poème est subversif puisque Voltaire compare volontairement le mythe grec de l'âge d'or, et le mythe biblique du jardin d'Eden (v.4 : « le jardin de nos premiers parents »). En effet, mêler les croyances des grecs, qui consistait à croire en plusieurs dieux (polythéisme) et la religion chrétienne qui consiste à croire en un Dieu unique, est à l'époque considéré comme une acte très grave, voir même d'un sacrilège.
Sa manière de parler de la Genèse (« le bon vieux temps », « nos bons aïeux ») est encore plus prononcé lorsqu'il se « plaint » de Eve (v.38-39 : « D'un bon vin frais ou la mousse ou la sève / Ne gratta point le triste gosier d'Eve »).
-B- Le rejet des valeurs religieuses
Dans ce texte, comme dans presque tout ces textes, Voltaire critique encore une fois la religion. Dès le v.8, il montre son mécontentement : « Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs », tout en montrant qu'il sait le poids que peuvent avoir ses mots : « Il est bien doux pour mon cœur très immonde » (v.13). Comme vu auparavant, il n'hésite pas non plus à douter de l'existence de l'Eden biblique, mais il s'oppose aussi à une des idées principales du christianisme,(grâce à son apologie du luxe), que le bonheur se fonde sur l'austérité, la pauvreté, l'abstinence et la mesure.
Conclusion :
On peut donc dire que la conception du bonheur est ici mélangé avec le luxe et l'idéal épicurien. On peut faire un rapprochement avec Candide et son dénouement. Cela ce relativise avec un Voltaire toujours jeune et qui est toujours totalement optimiste.
...