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Le malentendu albert camus Oral

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Par   •  30 Septembre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 302 Mots (6 Pages)  •  5 895 Vues

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Le Malentendu (1944)
pièce de théâtre par Albert Camus
fait partie de la séquence du théâtre de l’absurde.

- information pour l’accroche et l’introduction :
*c’est camus qui a théoriser l’absurde dans son livre
Le mythe de Sisyphe (1942)
«  L’absurde nait de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde."

« Quel est donc cet incalculable sentiment qui prive l’esprit du sommeil nécessaire à la vie ? Un monde qu’on peut expliquer même avec de mauvaises raisons est un monde familier. Mais, au contraire, dans un univers soudain privé d’illusions et de lumières, l’homme se sent un étranger. Cet exil est sans recours puisqu’il est privé des souvenirs d’une patrie perdue ou de l’espoir d’une terre promise. Ce divorce entre l’homme de sa vie, l’acteur et son décor, c’est proprement le sentiment d’absurdité » 
* Après son apparition dans le monde romanesque, l’absurde va contaminer le monde théâtrale. Mais, il reçoit plus de succès dans le théâtre que dans le roman puisque l’échec de communication est plus visible.
* le théâtre de l’absurde est en opposition avec le théâtre du boulevard/bourgeois.
Les écrivains de l’absurde cherchent à provoquer les gens à penser tandis que le théâtre bourgeois cherche à divertir les spectateurs et ne les pousse pas à réfléchir. * Albert camus voit que l’absurde doit être associé avec la révolte : l’absurdité du monde  provoque la révolution des gens.

Problématique : En quoi ce dénouement présente t-il une vision pessimiste de la nature humaine / du monde ? 

I- du meurtre au suicide :
 Camus mets la mort comme centre d’échange entre un duo féminin acharné.
L’idée du mort est dominante dans le texte mais elle ne se manifeste jamais. La mort est imminente ce qui crée donc un effet d’omniprésence de la mort.

A) omniprésence de la mort :

- champ lexicale de la mort violente: verbe tuer « nous avons tué », «on le tuait » « vous venez de tuer » «vous tuer sans un tremblement », sanglante, mourir à mon tour, mourir seule.
-périphrase/métaphore qui connote la mort de la mère : « ma mère a rejoint son fils »
-métaphore « le flot commence à les ronger » qui assimile l’eau à un animal qui ronge les corps de Jan et sa mère = mort violente. On a l’impression qu’on est en face d’une prose poétique
qui nous donne une vision poétique mais qui n’est pas vraisemblable et troublante.
- Martha annonce dans le texte son suicide. Et elle l’annonce en utilisant un lexique bizarre : « heureusement, il me reste ma chambre, il sera bon d’y mourir seule.» donc, la mort est imminente (
qui est sur le point d’avoir lieu)

-on trouve dans la pièce un grand écho de la tragédie antique Œdipe  (un héros de la mythologie grecque dont l’histoire a été reprise par Sophocle, dans Œdipe roi, et par Eschyle dans Les sept contre Thèbes.) Son histoire mets en œuvre la parricide de même façon que le Malentendu  mets en œuvres une infanticide.

 Transition : La mort est le sujet qui réunit un duo antagoniste dans un dialogue haineux.

B) un duo antagoniste
-Maria apprend de Martha qu’elle est devenue veuve et que son mari a été tué par sa mère et sa sœur. Donc, on est en face d’une confrontation équilibrée ( il n’y a personne qui parle plus que l’autre)
- le dialogue a une dynamique polémique.
- les deux femmes sont opposées sur plusieurs niveaux :
   
sur le plan de l’expression des sentiments :
Tandis que Marta devait être ému du fait qu’elle a tué son frère, elle montre une apathie surprenante voire troublante. Elle est une incarnation du refus du pathétique qui caractérise la philosophie de l’absurde. Cependant, Maria se montre très ému. Les phrases exclamatives et interrogatives sont très abondantes dans les répliques de Maria. Aussi, l’emploi des interjections dans ses répliques accentue le pathétique : « ah ! », « hélas » et souligne l’aspect tragique du texte.
 
sur le plan physique :
on a l’impression que Martha est statique en opposition avec Maria qui est  dynamique et semble toujours en mouvement. On le voit grâce à l’abondance des didascalies associées avec les répliques de Maria : « retournant vers la table, les poings contre la poitrine, d’une voix sourde » (même le ton de son voix change), « elle s’arrête devant la table… » Etc.


II-deux femmes munies par la haine :

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