Le grand meaulnes analyse épilogue
Commentaire de texte : Le grand meaulnes analyse épilogue. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie.duchesne • 14 Mai 2019 • Commentaire de texte • 926 Mots (4 Pages) • 2 034 Vues
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Epilogue Grand Meaulnes « Mais l’homme qui entrait dans la cour m’était inconnu. (...) pour de nouvelles aventures. »
- Une dernière rencontre
- Un retour aux sources
- Dans ce passage, les personnages se rencontrent une nouvelle fois, ils ont chacun grandit et muri comme le montre le mot « barbe » à la différence de la « lèvre duvetée » de l’incipit.
- Le grand Meaulnes est un roman d’apprentissage où l’on suit l’évolution des deux personnages principaux : François et Augustin.
- Augustin revient après de nombreuses péripéties et son arrivée suscite à nouveau du suspens, comme lors de sa première apparition, au début du roman. En effet, on entendait juste ses pas et on ne le voyait pas et ici on ne sait pas qui est cet inconnu qui s’approche « l’homme qui entrait dans la cour m’était inconnu » et François met du temps a reconnaître Augustin « et c’est alors seulement que je reconnus le grand Meaulnes »
- Mais certains éléments du passé n’ont pas changé, sont toujours présents. Dans le premier chapitre Meaulnes est présenté comme un paysan et un chasseur. On retrouve des adjectifs similaires dans cet extrait « un chasseur », « un braconnier ».
- Augustin est de retour au domaine qui est un lieu symbolique pour les deux hommes. Meaulnes connaît bien les lieux « il gagna directement la porte d’entrée », « il fit de même à l’entrée de la cuisine ».
- Les retrouvailles des personnages
- François reconnaît son ami. Il est effrayé et désespéré « repris soudain par la douleur qu’avait réveillée son retour ».
- Augustin manque d’assurance, il est inquiet « hésitant un instant », « figure inquiète ».
- Les deux amis se retrouvent en silence « sans rien dire, je l’embrassai en sanglotant » Situation de malaise
- François est plus mûr
- La scène est muette, les hommes ne parlent pas de sentiments, cela aussi lié à l’époque : les hommes cachent leurs sentiments.
- Les rôles s’inversent en comparaison avec l’incipit et le reste du roman, c’est désormais François qui oriente Meaulnes « le guidant », « je l’entrainai vers la maison ».
- L’épilogue
- La découverte de la mort d’Yvonne
- Meaulnes comprend immédiatement en voyant les sanglots de François qu’Yvonne, sa femme, est morte. Il reste neutre, sans excès « d’une voix brève ».
- C’est une scène lente, silencieuse, il n’y a presque pas de mots, la narration est brève et cela montre leur complicité, ils se comprennent sans se parler.
- Les larmes montrent l’attendrissement et la pudeur des deux hommes « en sanglotant », « ce flot de larmes »
- Meaulnes est dévasté, il tombe à deux genoux devant le lit, et reste la tête enfouie dans ses deux bras. Il émotif pour la première fois depuis le début du roman.
- Comme le point de vue est externe, nous n’avons aucun accès à l’intériorité du personnage.
- La rencontre entre Meaulnes et sa fille
- Nouvelle rencontre entre deux personnages comme au début du roman où Meaulnes rencontre François, mais dans ce passage Meaulnes rencontre sa fille.
- « Elle s’était éveillée seule », « s’était assise dans son berceau » symbolise l’apparition de la petite fille dans la vie d’Augustin. Elle est déjà autonome et pleine d’énergie comme son père.
- « Voici ta fille » cette phrase prononcée par François est la deuxième phrase échangée depuis le retour d’Augustin.
- On observe un vrai contraste entre les rires « une espèce de rire » de sa fille et la mort d’Yvonne sa femme.
- La petite fille « tape de sa main », elle réclame de l’attention. Elle symbolise le jour et le début d’une nouvelle vie pour tous.
- Augustin en proie à ses émotions jusqu’ici devient acteur de la scène, « la fait jouer ».
- Effacement physique et psychologique de François « je m’étais légèrement reculé pour mieux les voir »
- Fin du roman
- Le narrateur du roman est François, on peut donc parler de narration autodiégétique. C’est un récit rétrospectif mais il efface la distance temporelle en ne commentant pas, comme si la scène se déroulait en directe, or un récit rétrospectif est organisé ultérieurement comme le montre la prolepse, qui est une anticipation par rapport au déroulement chronologique. Le paragraphe commence par « en effet, au début de la matinée » alors que le suivant revient à la narration.
- Grâce à cela, le lecteur a accès à son intériorité et à ses sentiments. On sait qu’il est déçu, émerveillé et nostalgique en comprenant que son ami Augustin va à nouveau partir et qu’il emmène avec lui sa fille « je sentais bien qu’il était revenu pour me la prendre » à laquelle il est très attaché.
- Augustin est arrivé et s’en va désormais, c’est un personnage de passage mais qui aura marqué la vie de son ami et François va se retrouver une nouvelle fois seul, abandonné. C’est la fin de l’enfance pour tout deux, Meaulnes a un nouveau rôle de père qu’il va devoir apprivoiser.
- La fin du roman est sous le signe de la gravité et de la tristesse en comparaison avec le début du roman qui était empreint de légèreté.
- Augustin n’a pas de projet d’avenir mais s’en va avec sa fille « nouvelles aventures ». La suite est inconnue, la fin du roman est ouverte sur la nouvelle vie des personnages.
Ouverture
Différences et ressemblances entre 2/3 autres roman d’apprentissages
Augustin est associé à l’énergie vitale mais associé à la mort -> il continue à avancer même après la mort d’Yvonne
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