Le Grand Meaulnes développement
Commentaire de texte : Le Grand Meaulnes développement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arthur Fiasson • 29 Novembre 2020 • Commentaire de texte • 890 Mots (4 Pages) • 572 Vues
Arthur Commentaire de texte :
Fiasson-Bosch Le Grand Meaulnes
102 Alain Fournier
L'année 1913 a été particulièrement féconde pour les lettres françaises puisqu’elle à vue la parution d’œuvres comme Alcools de Guillaume Apollinaire, Du côté de chez Swann de Marcel Proust ou encore le Grand Meaulnes d’Alain Fournier. L’auteur de ce dernier ouvrage est un jeune homme de 26 ans qui était journaliste puis est devenu le secrétaire particulier de Claude Casimir Perier, le fils d’un ancien président de la République. Le Grand Meaulnes sera le premier et unique roman d’Alain Fournier qui trouvera la mort des le début de la première guerre mondiale. Le passage que nous étudions raconte comment Augustin Meaulnes va faire la rencontre de la jeune châtelaine Yvonnes de Galais.
Nous verrons dans une première partie l’évocation classique du coup de foudre et dans une deuxième partie nous verrons que la femme aimée et aussi une femme inaccessible.
Meaulnes est dans un cadre propice au coup de foudre, on peut voir une description romantique de la rencontre : « Grand vent » qui désigne une force des émotions ; « étroit sentier » évoque la rencontre des amants ; « Un grand silence régnait sur les berges » évoque la solennité de l’instant ; « Chemin découvert » alors les amants se découvrent.
On remarque aussi un coup de foudre classique par les émotions et le regard :
Le regard qu’ils se portaient l’un à l’autre décrit la réciprocité de l’amour avec un chiasme (il put regarder … Elle aussi le regardait).
Il y a une répétition des verbes de vision avec des adverbe : « elle posait DOUCEMENT », « regardait A L’AISE », « Elle AUSSI le regardait », « De TOUS ses yeux »…
Le ralentissement de l’instant par les adverbes suggère l’insistance du regard.
L’importance des émotion et modélisé par une gradation : « émoi », « s’emplir de larmes » « désarroi » avec un rapprochement des deux êtres : « se regardèrent », « serrés », « très près du sien le visage désormais perdu de la fille », « Il a vu un peu de poudre resté sur sa joue ».
La violence et la puissance des émotions déstabilise Meaulnes : « balourdises », « gaucherie », « sottise » mais il ne se rend compte de son erreur qu’après que son enthousiasme soir redescendu.
Un moment essentiel présenté comme un rendez-vous du destin : « sans savoir comment »,« Il se trouva », « sans avoir eu le temps de réfléchir », « errait au hasard ».
Le temps est comme ralenti : nombreux points de suspension avec des adverbes de ralentissement « plus lentement », « plus doucement », « posait doucement » et l’imparfait de description accentue cette impression. La confusion des saisons (Été/Hiver) avec un rythme de narration contrasté provoque une dilatation temporelle, les émotions déforment la notion du temps.
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