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Le Rouge et le Noir Stendhal (1830) Le portrait de Julien

Fiche de lecture : Le Rouge et le Noir Stendhal (1830) Le portrait de Julien. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2022  •  Fiche de lecture  •  1 983 Mots (8 Pages)  •  389 Vues

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 Le Rouge et le Noir
Stendhal (1830)

Le portrait de Julien

INTRODUCTION :

  • Stendhal    écrivain français du XIXe siècle
     entre romantisme et réalisme
    roman : la Chartreuse de Parme (1839)
  • Le Rouge et le Noir  Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique du XIXe siècle,                                                                                                                     puis Chronique de 1830
    → roman d’apprentissage
    divisé en deux parties :
    - la première partie retrace le parcours de 
    Julien Sorel, plus précisément son entrée chez les de Rênal, et sa passion pour Mme de Rênal, de même que son séjour dans un séminaire ;
    - la seconde partie porte sur la vie du héros à 
    Paris comme secrétaire du marquis de La Mole, et la passion qu'il a avec sa fille, Mathilde.
  • Extrait étudié → le portrait de Julien Sorel
    →1
    ère apparition du personnage principal
    → extrait situe fin incipit du roman
    → présentation de verrières et introduction du personnage principal Julien
    → connaît de lui origines modestes et qualités intellectuels
    → 3è fils du vieux Sorel
    → dans ce passage le père souhaite consulter son fils au sujet de la proposition de Mr de Rênal, raison pour laquelle il l’appelle
    → passage introduit Julien dans son milieu social et familial

LIRE LE TEXTE 

PROBLEMATIQUE :        

Pourquoi peut-on dit que la première apparition de julien fait de lui un héro de roman ?

ANALYSE :

Portrait fait grâce à une confrontation entre julien et son père :

  • Mouvement 1 : « ce fut en vain…le mémorial de Saint Hélène » portrait en action
  • Mouvement 2 : « il avait les joues pourpres…toujours battu » portait physique

MOUVEMENT 1 : portrait en action 
→ personnage présente en compagnie de son père à la scierie
→ julien apparait comme un personnage romanesque, fictif, isolé, rêveur et absorbé par sa lecture
→ expression « ce fut en vain » montre que julien n’est pas presser de répondre à son père
→ « en vain » montre l’inefficacité de la parole de son père alors que s voix est qualifiée de « terrible »
→ locution adverbale « en vain » montre le décalage entre Julien et son père
→ décalage marquer entre l’opposition entre le travail manuel et le travail intellectuel
→ description de son père : - personne redoutable, violent avec l’adjectif « terrible » et le GN « un coup violent »
                                      - personne physiquement alerté avec le verbe « sauta » et adverbe « lestement », montre la force physique et brutale, virilité
→ livre objet de haine pour julien, son père veut éliminer le livre ce qui symbolise l’élimination de julien et donc élimination de ce qui métrise le savoir qui échappe au père
→ violent verbale au-delà de la violence physique, violence rapporté par l’exclamation « eh bien paresseux ! »
→ son père le déprécie et méprise le savoir « toujours tes maudits livres », adverbe « toujours » indique habitude de julien et qu’il s’oppose ainsi à son père
→ « lis-les le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure » phrase injonctive à valeur d’ordre
→ Stendhal crée effet de suspense car lecteur ne connaît ni le titre ni l’auteur de livre auquel julien est tant attaché, indiqué par le possesseur « son »
→ 2
nd intervention discours direct du père Sorel qui montre la deshumanisation de julien avec le mot « animal » (insulte), phrase injonctive à valeur d’ordre qui montre encore l’autorité du père
→ passe de paresseux à animal
→ « le bruit de la machine empêcha encore julien d’entendre le bruit cet ordre » motif du bruit qui amplifie encore l’opposition, décalage entre julien et son père, adverbe   « encore » réactualise le même situation
→ regain de brutalité avec les verbes « frappa » « abattre », adverbe « rudement »
→ violence du père se poursuit, julien montre sa peur comme en témoigne le discours indirect « dieu sait ce qu’il va me faire », sert a entré dans les pensés de Julien qui éprouve une certaine angoisse marqué par l’emploi de l’exclamation
→ « le
mémorial de saint Hélène » apprendre le titre du livre cela est important car cela place julien comme la génération qui regrette napoléon
→ expression du lien affectif entretenu avec son livre : possessif « son », adverbe « tristement », verbe « affectionnait », julien fait preuve de sensibilité
→ livre retrace les exploits de Napoléon et julien admire l’empereur c’est son modèle, il va influencé sa volonté de prendre son destin en main et de s’extraire de son milieu familial et social
Ainsi dans ses dernières lignes Julien est présenté comme un intellectuel éloigné des siens par ses aspirations

MOUVEMENT 2 : portrait descriptif
→ portait de julien qui est fait est le portrait d’un jeune homme sensible qui subit une humiliation marqué par l’expression « les yeux baissés »
→ portrait physique, présenté comme quelqu’un de frêle, timide et faible car dominé par son père
→ auteur nous donné son âge son précision « 18 ou 19 ans », notion d’âge qui permet de dire que c’est un roman d’apprentissage
→ dichotomie, opposition entre son caractère et son physique comme le montre « en apparence »
→ apparait faible mais pas réalité
→ champ lexical de la faiblesse : faible, délicat
→ portrait physique romantique on note l’expression « les traits irréguliers » « un nez aquilin »
→ intériorité donnés par 2 GN « de la réflexion et du feu » donc personnage intelligent qui a dû répondant
→ forte personnalité  de julien révélé, confirmé par l’hyperbole négatif « de la haine la plus féroce »
→ suite du portrait confirme son caractère hargneux avec l’expression « un air méchant »
→il bouillonne intérieurement dans les moments de colère, marque de sensibilité profonde
→ champ lexical des sentiments négatifs : haine, colère, air méchant qui contraste avec son apparence fragile, frêle de jeune fille
 on retrouve la fragilité avec le mot « légèreté » et le comparatif « plus de légèreté que de vigueur »
→ julien est qualifier de svelte ce qui montre sa minceur par rapport à ses frères qui sont costaud
→ julien a « une grande pâleur » alors que ses frères sont sanguins
→ julien est inadapté a son milieu où seul la force physique est valorisé
→ expression « une taille svelte et bien prise » montre une certaine féminité chez julien
→ narrateur évoque sa jeunesse avec le CC de temps « dès sa première jeunesse »
→ 2 hyperboles marquent sa fragilité « grande pâleur » et « un air extrêmement pensif » qui montre son intelligence
→ dès le début dans sa famille julien est considéré comme un poids, une charge, peut-être même comme une honte, un être condamné à mourir « ne vivrait pas »
→ le narrateur conclu son portrait par la haine familial « objet de mépris de tous », il est donc exclu de la société ce qui le pousse a haire sa famille
→ la faiblesse de julien est confirmé par l’imparfait de répétition et adverbe « toujours »
Julien est donc un personnage sensible mis à l’écart de sa famille, on suppose
chez julien une éventuelle revanche à prendre sur la vie

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